N° 153
Septembre

http://piednoir.net
    carte de M. Bartolini J.P.
     Les Bords de la SEYBOUSE à HIPPONE
1er Septembre 2015
jean-pierre.bartolini@wanadoo.fr
http://www.seybouse.info/
Création de M. Bonemaint
LA SEYBOUSE
La petite Gazette de BÔNE la COQUETTE
Le site des Bônois en particulier et des Pieds-Noirs en Général
l'histoire de ce journal racontée par Louis ARNAUD
se trouve dans la page: La Seybouse,

Écusson de Bône généreusement offert au site de Bône par M. Bonemaint
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EDITO

BÂTEAU COULE…

Chers Amis,

         Les vacances sont finies, les nouvelles augmentations sont avalées, les nouveaux attentats sont banalisés car il ne faut pas faire d'amalgame, ce mot à la mode de ceux qui n'ont pas d'explications à leurs âneries afin de nous imposer leur dictature monstrueuse. ;

         La France qu'on nous impose commence à avoir des équivalences avec le Monde d'Orwell avec son " Big Brother ".

         On est rentré dans une France totalitaire, gouvernée par un " Big Pingouin ", qui s'incruste jusque dans les consciences.

         Avec la gouvernance actuelle plus les lois dites " mémorielles " et ses suivantes de la nouvelle 5ème colonne, le crime de penser ou d'écrire la vie et l'avenir est passible de " mort ".

         La réalité de ces totalitarismes est dictée par la nouvelle langue d'un parti unique et de l'unique vérité qui imposerait leurs règles, leurs lois sur la vie de l'homme et où le citoyen n'est qu'un sujet économique à leur merci.

         Leur système où eux seuls ont les pouvoirs, tous les pouvoirs de haine, d'injures, de provocations, de condamnations où les assassins deviennent les victimes ; où seule la pensée unique a raison et où crier les vérités deviennent des actes révolutionnaires, fascistes et racistes, donc condamnables sans procès équitables.

         On est bien obligé de constater que c'est le résultat du cynisme ( à l'image d'un Président) d'une gauche immorale, chargée d'intellectuels à l'inculture triomphante ; c'est l'instrumentalisation du combat antiraciste et islamophobe où ils confondent volontairement la peur de l'Islam avec la haine afin de favoriser leur terrorisme intellectuel dont les barbares profitent.



         En 1880, avec la Circulaire Gazot (1), au moment de la chasse aux jésuites et à leur expulsion de leurs habitations par l'état socialiste et la transformation des écoles, M. Cornudet déclarait que " Le Père Loughaye a mis une certaine discrétion à parler du collège de Vaugirard. Moi, je ne suis pas tenu à garder la même réserve. Oui, je veux vous parler sans détour de ces personnages imbéciles qui, en feignant de croire au péril des Jésuites, veulent tout simplement distraire la pensée, d'autres périls bien plus redoutables et réels. "

         Toujours en 1880, " chaque année à la fin de l'été ou au commencement de l'hiver, on organise à Paris et dans les départements, de nombreuses loteries au profit d'œuvres de bienfaisance; Le ministre de l'intérieur vient de décider, qu'aucune autorisation de loteries ne sera accordée à l'avenir aux congrégations qui en feront la demande. Décidément M. Constans est un grand ministre. "

         En 2015, c'est la même " inquisition socialiste " aidé des médias à leurs bottes qui fait la chasse " aux sorcières " avec comme exemple les dernières crèches ; les livres de Zemmour, Houellebeck, finkielkraut (et d'autres) ; l'affaire de la messe du Lavandou ; " les migrants " qui ne sont plus des clandestins ; la haine du judaïsme et du christianisme, la peur et l'isolement des calaisiens, le vandalisme des églises et cimetières rester impunis ; le " démantèlement " des Régions fait dans la hâte alors qu'il a fallu 75 ans pour dessiner plusieurs départements en Algérie, (2) ,etc…

         Cette France c'est l'anarchie du 21ème siècle où les éducations nationale et familiale traditionnelles passent aux oubliettes ; où l'effacement de l'histoire est devenu un but de ce totalitarisme, c'est à dire l'effacement de la France ; où la guerre civile, qui est à nos portes, sera peut-être la seule solution de retrouver la France des Lumières.

         Nous sommes peut-être entrain de vivre la fin de notre civilisation et pendant que le bateau coule, on nous demande de rester élégant, de mourir debout et si possible même sans la tête comme ces jours-ci avec l'égorgement à Perpignan d'Erika (17ans), ou le massacre d'Eva à Toulouse puis dissoute dans l'acide.

         Dormez-bien citoyens, le " Big Pingouin " va encore distribuer des " merdailles. "
         Bonne rentrée, quand même, et à vos réflexions.

Jean Pierre Bartolini          
        Diobône,
        A tchao.

         1) LA CIRCULAIRE CAZOT : Les décrets du 29 mars 1880 concernant l'ordre des jésuites et les, congrégations non autorisées doivent recevoir leur exécution. C'est le 29 de ce mois que l'ordre des jésuites doit évacuer définitivement ses établissements autres que ceux consacrés à l'enseignement ;

         2) 16 juillet 1880 (Annales catholiques)
- On annonce que l'Algérie va être divisée en sept départements :
Département de la Seybouse, chef-lieu : Bône.
Département du Rummel, chef-lieu : Constantine.
Département de la Kabylie, chef-lieu : Bougie.
Département d'Alger, chef-lieu : Alger.
Département de Tittery, chef-lieu : Médéah.
Département du Dahra, chef-lieu : Tlemcen.
Département d'Oran, chef-lieu : Oran.





LES ODEURS DE LA-BAS
Envoyé par plusieurs internautes
sans le nom de l'auteur


         Sens-tu le frais parfum de la blanche anisette
         Dans le verre embué ? Et celui des brochettes
         Aux portes des cafés ? De là bas c'est l'odeur.
         Me voici transportée sous l'oranger en fleurs
         Des souvenirs, soudain, s'ouvre tout grand le livre
         Quand toutes ces senteurs se mettent à revivre,
         C'est un ciel éclatant d'azur et de vermeil
         Une mer d'émail bleu ondulant au soleil

         C'est la vigne naissant au sein des terres rouges
         C'est midi si brûlant que l'ombre seule bouge
         C'est l'ardente clarté courbant les floraisons
         C'est la chaleur, la plage; et c'est notre maison.
         Respire à pleins poumons cette odeur généreuse
         Et vois le bourricot sur la route poudreuse
         Qui trotte résigné, chargé de lourds paniers
         Qui lui battent les flancs. Retrouve les palmiers

         Aux écailles brunies dont la houppe balance
         Dans les cieux en fusion la verte nonchalance
         Oui, respire bien fort les parfums de là bas
         Et tu verras alors, emplissant les cabas
         En tunique de sang, la tomate pulpeuse
         L'orange ensoleillée et la grappe juteuse
         Tu sentiras l'odeur des couscous épicés,
         Des paëllas fumantes, des piments grillés,

         Et l'arôme fruité de notre huile d'olive
         La fragrance salée du rouget, de la vive
         De la dorade rose au bout de l'hameçon
         Dont on se mijotait des soupes de poissons
         Vois les figues sucrées emplissant la corbeille
         Près desquelles tournoient les friandes abeilles
         Délaissant le jasmin langoureux, obsédant.
         Nous mordions dans la vie, ensemble, à pleines dents


         C'était la joie, le rire, c'était le bonheur !
         Le passé contenu dans ces fortes senteurs

         C'était les temps heureux, c'était notre richesse...
         Car l'odeur de là bas, c'était notre jeunesse !


         - Odette Tremelat Legay
         (Années 1920-1950)



PHOTOS à identifier
Envoyée par M. Gilbert Scala
Voilà une photo de famille dont je n'arrive pas à situer l'origine et je fais appel à la mémoire de Bône :
Le seul dont j'ai le nom, est mon beau frère : LOMBARDO Antoine, dit Néné. Ses parents avaient une maison quartier de l'Etoile : près du stade municipal. Lui même habitait aux 4 chemins.
C'est celui à droite, en regardant la photo : il est allongé.
- FST - Union Sportive Ouvrière Bonoise (1925-1930?), tout renseignement serait le bienvenu. Merci d'avance, Gilbert SCALA


Photo envoyée par M. Gilbert Scala



Dis-moi, Papi...
ECHO D'ORANIE - N°251


          Dis-moi pourquoi, Papi, je te vois si souvent
          Te retrouver avec des Amis:
          Vous parlez toujours d'un Pays lointain
          Avec des mots et des gestes.

          Dis-moi, Papi, de l'Eglise au Cimetière,
          Du Monument aux Morts où je vous vois
          Déposer des fleurs sur une stèle en pierre,
          Quelle en est la raison, au fond de toi ?

          Dis-moi, Papi, pourquoi vous chantez souvent
          "Les Africains"? J'ai entendu dire que vous étiez Pieds-Noirs
          Et, pourtant, si j'ai vu une larme à vos yeux souvent.
          Je n'ai jamais remarqué que vous aviez les pieds-noirs.

          Dis-moi, Mamie, pourquoi j'aime tant ta cuisine ?
          Couscous, Paella notamment, sont pour moi un régal,
          Et si les noms des gâteaux que tu me prépares
          Sont dans une langue inconnue, quel régal !

          Dis-moi Mamie, tu m'apprends des mots, des chants,
          Dans une langue qui n'est pas celle de Papa,
          Que toute la famille et les Amis aiment à entendre,
          Pourquoi, Papi, Mamie, votre regard est triste quand
          Vous parlez de Là-Bas ?
Damien MALIGNE, 7 ans                      
Son papi et sa mamie sont Georges et Lucienne GIMENES.                      
  





LE MUTILE N° 30, 1917 (Gallica)

LA TRINITÉ DE LA DOULEUR
La Voix d'une Fiancée
          Vers l'Orient en feu, vers la terre barbare,
          Mon fiancé partit pour ne plus revenir.
          Hélas ! Mon cœur meurtri d'une angoisse s'empare ;
          Désormais seule ici que vais-je devenir ?
          Ou sont les soirs d'été sous l'œil d'or des étoiles
          Et les baisers donnés, pardonnes tour à tour,
          Lorsque la nuit sur nous étendait ses grands voiles ?
          Ah ! Je n'entendrai plus l'aveu de son amour.
          Là-bas au cliquetis des armes,
          Et sous un ciel rouge de sang,
          J'ai vu briller ses chaudes larmes.
          Au feu du canon menaçant
          J'ai senti sa douce pensée,
          Ses adieux s'envoler vers mol,
          Lorsque sur sa lèvre glacée
          Moururent mon nord et sa foi.
          La Voix d'une Épouse
          Et moi je reste seule en un foyer bien sombre
          Le feu de notre amour en larmes s'est traduit !
          Je suis comme l'esquif qui dans l'abîme sombre.
          Le pilote n'est plus et j'erre dans la nuit !
          Ah ! je me dis parfois : Dieu fasse que je meure
          Et que j'aille au séjour d'où l'on ne revient pas
          Mais ma plainte s'éteint, car l'orphelin qui pleure
          A besoin de. mon coeur pour diriger ses pas.

          Pauvre petit dont le sourire
          Fut mordu par l'âpre douleur
          Déjà le souffle du. martyre
          Te fait ployer comme une fleur !
          Pour soutenir ton espérance.
          Un jour il te sera conté
          Que ton père mourut en France
          Pour le droit et la liberté !
          La Voix d'une Mère
          Mon fils avait vingt ans quand le tocsin du crime
          Lança dans le ciel bleu son triste chant de mort.
          C'était un soir d'été. - La jeunesse sublime
          Sourit aux fleurs de sang parsemant les blés d'or,
          Et mon enfant partit, confiant et superbe,
          Vers l'Alsace héroïque, au destin anxieux !
          Et maintenant il dort sous une touffe d'herbe !...
          L'oiseau jette en passant sa plainte dans les cieux.
          Quand s'éteindra cette fournaise
          Quand flottera notre drapeau
          Sur la noble Alsace Française
          J'irai pleurer sur son tombeau !
          Oui l'on pleure ceux que l'on aime
          Dans la mort qu'un crime enfanta !
          Mais le Christ se donna lui-même
          Sur le sommet du Golgotha !.
Auguste JANCEL.         

PHOTO de BÔNE
Envoyé par M. Lecoy

Très très chaud rue Gambetta à Bône
Photo envoyée par M. Lecoy



Miracle !
Envoyé Par Eliane

               
                Un homme retrouve un de ses amis assis dans un fauteuil roulant pour handicapé.
                - Qu'est-ce qui t'es arrivé ?
               - Un accident de voiture. Les médecins ont dit que je resterai paralysé à vie.
                - Mon pauvre ! C'est épouvantable !

                L'autre lui fait signe de se pencher et lui glisse à l'oreille :
                - C'est un secret, ne le répète à personne, mais je n'ai rien.
                - J'ai tout simulé pour toucher les cent briques de l'assurance, et ça a marché !
                - Et tu vas jouer au paralytique toute ta vie pour cent briques ?

                - Bien sûr que non, la semaine prochaine, je pars pour un pèlerinage à Lourdes...





LE MAGASIN PITTORESQUE
N° 33 - 14 août 1909
LA FORÊT DE L'EDOUGH, PRÈS DE BÔNE (ALGÉRIE)

Extrait sortie de la revue pittoresque de 1835 - N°33

         A l'ouest de Bône s'élève une grande montagne, terminaison de la chaîne qui s'étend le long de la mer à partir du cap de Fer et forme les promontoires de Raz-Toukousch, Raz-Arxin et du cap de Garde; cette montagne, c'est le mont Edough, Mons Pappua des anciens. Son point culminant, le Bouzizi, s'élève à 1000 mètres au-dessus de la mer, et le massif entier se maintient à une hauteur de 900 mètres environ. Quand on part de Bône, la route passe sous l'aqueduc qui alimente la ville, puis s'élève, en faisant des lacets, au milieu de plantations d'oliviers, de vignes et d'arbres fruitiers, bordées par ces haies de figues d'Inde (Opuntia ficus-indica) qui sont à la fois une défense par leurs épines et un produit par leurs fruits. La forêt commence bientôt : elle se compose d'abord uniquement de chênes verts, épars et d'une maigre venue. Cependant la forêt s'épaissit le chêne-liège et le chêne-zen se mêlent à leur congénère le chêne vert. La taille des arbres augmente; leurs cimes touffues projettent sur le sol ces ombres noires et tranchées qui contrastent si fortement en Afrique avec l'éclat d'une route éclairée par le soleil. Mais avant d'entrer sous la voûte sombre, le voyageur se retourne, et un grand spectacle se déploie sous ses yeux. Près de lui, le cap de Garde s'avançant dans la mer; sous ses pieds, des escarpements boisés plongeant dans les eaux azurées de la Méditerranée.
         Plus loin, la ville de Bône s'élevant en amphithéâtre du coté de la terre; l'embouchure de la Seybouse; sur ses bords, la colline qui porte les ruines d'Hippone, la ville de saint Augustin au-delà, le golfe de Bône, décrivant une de ces courbes élégantes que Goethe contemplait avec admiration sur les cotes de Sicile ; plus loin, au sud-est, la plaine de Tarf et la montagne de Zouk-Arras, qui séparent la province de Constantine de la Tunisie; et enfin au sud, quelques portions du lac Fezzara scintillantes au soleil.
         Tel est le panorama qui entoure le spectateur ; au-dessus de sa tête s'arrondit la coupole bleue du ciel africain. Dans l'air transparent et diaphane, tous les profits se découpent nettement; les objets éloignés se rapprochent, on distingue la silhouette des arbres qui couronnent la crête des montagnes ; les objets rapprochés grandissent un homme, un cheval, projetés sur l'horizon, paraissent gigantesques; en un mot, tout est clair, limpide, distinct, comme tout est indistinct, obscur et confus dans les horizons du nord de l'Europe.

        Après avoir traversé une portion de forêt, on arrive à un village situé sur un plateau découvert: il porte le nom du maréchal Bugeaud, dont le souvenir est vivant en Algérie. Général, administrateur agriculteur, il était l'homme prédestiné qui eût achevé par la charrue l'œuvre commencée par l'épée Ense et arato, suivant la devise qu'il avait choisie. Situé à 980 mètres au-dessus de la mer, le village de Bugeaud jouit d'un climat tempéré, comme celui de la France moyenne.

        Les cultures ressemblent aux cultures de nos plaines, mais leur étendue est bornée. La forêt les presse de tous côtés, et les habitants y trouvent un aliment à leur activité. Ils sont Bûcherons ou employés à l'exploitation du liége. Après le village, on descend vers l'établissement, dont on reconnaît la destination aux immenses piles de plaques de liége, entassées les unes sur les autres, qui remplissent la cour.
         Après avoir dépassé cet établissement, la route traverse une des plus belles parties de la montagne. On se croirait transporté en France dans une haute futaie des anciennes forets royales. Les arbres dominants sont trois espèces de chênes : une variété de notre chêne rouvre, appelée zen par les Arabes, dont les feuilles sont plus grandes et le port un peu différent de celui de l'arbre des druides; c'est le Quercus Mirbeckii des botanistes; ensuite le chêne vert, au tronc noir et rugueux, aux branches contournées et au feuillage dur et persistant et d'un vert moins foncé que celui du précédent, qui se renouvelle chaque année; enfin, le chêne-liége, le plus précieux des trois. Tantôt son écorce blanche, inégale, profondément crevassée, le fait reconnaître de loin au milieu des arbres de la forêt; tantôt son tronc est cylindrique, uni, d'un brun noirâtre c'est le tronc démasclé, c'est-à-dire privé de son écorce. Ces essences n'étaient pas les seules. Ça et là, un magnifique châtaignier apparaissait au milieu des autres arbres et se distinguait par ses branches a moitié dépouillées, car nous étions à la fin d'octobre. On venait de récolter les châtaignes : elles sont excellentes. Un colon alsacien, établi près de la fontaine des Princes, nous mit à même de les apprécier. Ombragée d'aunes comme nos ruisseaux d'Europe. cette fontaine est alimentée par les eaux qui découlent du Bouzizi. Près de là, des cerisiers, des noyers, plantés par les colons, nous rappelaient l'Europe ; le lierre d'Afrique, aux larges feuilles, enveloppait leurs troncs.

        Sur les pentes humides du ruisseau croissaient les plantes qu'on trouve dans des localités analogues du nord de la France la toute-saine (androsoemum officinale), la sanicle (sanicula europoea), l'eupatoire (Eupatorium cannabinum), la circée de Paris (Ciroea luteliana), auxquelles se mêlait la rose toujours verte du midi de la France, qui s'élançait sur les arbres qu'elle trouvait à sa portée. Nos fougères d'Europe, la fougère commune (Pteris aquilina), la fougère mâle (Nephrodium filix mas), le polypode commun (l'olypodium vulgare), la scolopendre (Scolopendrium officinale), et la fougère fleurie ou l'osmonde royale (Osmunda regalis), qui redoutent le soleil d'Europe, bravaient celui d'Afrique à l'ombre des arbres et des herbes qui les protégeaient contre ses rayons. Au-dessus de notre tète, des bouquets de pins maritimes, que nous distinguions dans les hauteurs, nous transportaient en imagination dans les Landes, aux bords de l'Océan ; le peuplier blanc nous rappelait les bords du Rhône, et l'orme commun, le houx, le frêne, la viorne (Viburnum opulus), les arbres et les arbrisseaux les plus communs de toutes les forêts de l'Europe moyenne. Nous étions, en effet, encore à 700 mètres au-dessus de la mer; les ravins ombragés dans lesquels nous descendions, tournés vers le nord, recevaient librement l'air frais de la mer; l'eau d'une source voisine marquait seulement 13 degrés au-dessus de zéro, et partout le sol schisteux était humide ou sillonné par de petits ruisseaux.

        Nous suivions i'aqueduc romain qui conduisait les eaux du Bouzizi à l'ancienne Hippone, où elles étaient reçues dans de vastes citernes qui existent encore. Le canal lui-même est composé de deux murs cimentés et recouvert d'un toit formé de deux dalles appuyées l'une contre l'autre. La hauteur totale de l'aqueduc atteint deux mètres; un homme peut donc y circuler à l'aise. La végétation a envahi le toit de l'aqueduc, qui apparaît et disparaît tour à tour. Arrivé à un ravin plus profond où coule un ruisseau, l'aqueduc le traverse; il est soutenu par quatre piliers supportant trois arceaux de grandeur inégale, celui du milieu étant plus large que les autres. Trois grands arbres, un chêne-zen, un chêne-liége et un laurier croissaient sur l'aqueduc lui-même, dont les piliers étaient tapissés de petites fougères (Polypodium vulgare et Asplenium tricomanes). La forêt présentait l'aspect le plus étrange. Les arbres et les arbrisseaux du nord de l'Europe se mêlaient à ceux de la région méditerranéenne. Le laurier, le figuier, le chêne-liége, le chêne vert, le zen, le laurier-tin, l'arbousier, le cytise à trois fleurs, la bruyère en arbre, croissaient pêle-mêle avec les châtaigniers et les autres arbres que nous avons nommés les fougères avaient acquis des dimensions énormes, et rappelaient les fougères arborescentes des pays chauds.

        La grande graminée du littoral-algérien, l'Arundo festucoîde, occupait les pentes, ses feuilles étroites et rubanées, atteignant quelquefois deux mètres de longueur, retombaient les unes sur les autres et formaient de grosses touffes arrondies, d'où s'élançaient de longs chaumes courbés par le poids du leurs grandes panicules terminales ; une grande espèce de fragon épineux (ruspus hypoglossum) rappelait son congénère de la forêt de Fontainebleau. Des plantes exclusivement africaines, la campanule ailée s'élevant comme un candélabre au milieu des fougères, le cyclamen à feuilles de lierre et la petite scille d'Algérie (Scilla Arislidis), fleurissaient à l'ombre, tandis que les touffes de la scille du Pérou - se parquaient au soleil. C'était un fouillis inextricable des formes végétales les plus diverses. Je voyais les arbres aux branches étalées et à larges feuilles caduques de l'Europe septentrionale, la forêt druidique du Nord dans toute sa sombre majesté, mêlée aux formes élancées, à feuilles minces, dures et dressées, de la région méditerranéenne.
         Intéressant pour le botaniste, ce spectacle eût ravi un peintre; mais son pinceau eût été impuissant à rendre l'impression que produisent ces abîmes de verdure qui semblent plonger dans la mer. On ne voyait que les cimes des arbres se confondant en une masse ondoyante, au milieu de laquelle certaines formes, telles que celles des lauriers, des châtaigniers et des chênes-liéges, se distinguaient des autres.

        Nous avons sous les yeux une forêt miocène me dit mon compagnon de voyage, Escher de la Linth, dont le nom est, de père en fils, cher à la géologie. Il avait raison. Pendant la période tertiaire, dont l'époque miocène - fait partie dans la série des formations géologiques, climat de l'Europe moyenne était beaucoup plus chaud qu'il ne l'est aujourd'hui. La flore et la faune étaient donc différentes. En Suisse seulement, trente-cinq espèces de chênes traduisaient le type générique qu'une seule espèce y représente actuellement. Quinze pins divers, dix-sept figuiers, huit lauriers, des micocouliers, des salsepareilles, et enfin quinze espèces de palmiers vivaient dans ces plaines où nous ne voyons actuellement que les arbres de l'Europe septentrionale. En sortant de la haute futaie de l'Edough, nous trouvons également le palmier nain et le dattier, le micocoulier, trois espèces de pins celui d'Italie, le pin maritime et le pin d'Alep, et deux salsepareilles. L'assimilation était donc exacte; cependant à l'époque tertiaire chaque type était représenté par un nombre de formes plus considérable qu'il ne l'est dans la création actuelle sur les montagnes du nord de l'Afrique. Mais dans t'Amérique septentrionale, les espèces de chênes et de pins sont encore plus nombreuses que dans la flore miocène, et entre les tropiques les espaces de figuiers et de lauriers se comptent par centaines. Néanmoins la forêt de l'Edough nous donne une idée de ces forets dont ta terre nous a conservé les restes, et qu'accusent une température plus élevée que celle qui règne actuellement. Les forets houillères, séparées de celles de l'époque tertiaire par un laps de temps que l'imagination ose à peine concevoir, vivaient dans une atmosphère encore plus chaude et plus humide que les forêts tertiaires, qui se rapprochent déjà de celles des parties tempérées du globe, telles que l'Afrique septentrionale, Madère, Ténériffe, le cap de Bonne-Espérance et le sud de l'Australie.

        Obéissons au goût de l'époque laissons là ces grandes considérations sur l'apparition des êtres, et parlons de l'utilité positive, pratique et commerciale de la foret de l'Edough. Le liége en plaque, tel que le commerce le livre à l'industrie, n'est point un produit spontané du chêne-liège abandonné à lui-même, il se couvre d'une écorce de liège, mais ce liège est crevassé, dur et peu élastique.
         On le désigne sous le nom de liège male! Pour obtenir le liège élastique, il faut enlever ce liège male, l'opération se nomme le démasclage. En enlevant ce liège, l'ouvrier laisse sur l'arbre la partie interne de l'écorce, composée d'une couche de cellules et du liber qui est en contact avec le bois. Ces deux couches réunies se nomment la Mère.
         Dans cette mère, le liège se développe de nouveau mais les cellules dont il se compose, gênées dans leur développement, sont plus denses, plus élastiques que celles du liège male, et possèdent la propriété précieuse de se gonfler par l'eau ou par l'humidité c'est ce liége, produit anormal de l'arbre après le démasclage, qui est employé par l'industrie. Il faut huit à dix ans pour que cette écorce se développe. Quand on l'enlève de l'arbre, elle a la forme d'un cylindre creux, on raplatit en la mettant dans l'eau bouillante alors elle se gonfle, se redresse sous les pieds de l'ouvrier qui la foule, et prend la forme de grandes plaques qui sont livrées au commerce.
         L'exploitation du liége est la sauvegarde des forêts que l'exploitation du bois tend à faire disparaître tous les jours.
         Tandis que le chêne-zen tombe sous la hache du bûcheron, le chêne-liége est conservé avec soin il sauve sa vie en payant tous les dix ans son tribut à l'Europe civilisée car, pour l'Arabe nomade, le chêne-liége n'est pas plus précieux que les autres, et souvent il brûle une forêt pour créer le pâturage qui doit nourrir ses troupeaux.


Lycée Eugène Albertini Sétif
Envoyé par
 Occupation du Collège par les Forces Armées Britanniques du 28 Novembre 1942 au 02 Août 1944 

           1ère OCCUPATION
            Il y a lieu de noter que le collège fut occupé une première fois par le 1er Bataillon du 19° Régiment des tirailleurs algériens du 2 Septembre 1939 au 13 Septembre 1939.
            Un état des lieux a été dressé le7/09/1939 ainsi qu'un P.V. de restitution le 13/09/1939, conjointement signés par l'autorité militaire et M.CHAMPAGNE faisant fonction de Principal (mobilisé) et le Sous Econome remplaçant l'Econome également mobilisé.

           2ème OCCCUPATION
            L'Ordre de réquisition N°1266/2 Série A. Du 26 Novembre 1942 est ainsi conçu :
            "M. MASSIERA, Principal du Collège est requis de fournir à l'Armée Britannique le Collège." En exécution de cet ordre, le Collège fut occupé le 28 Novembre 1942.
            Un état descriptif des lieux du Collège ainsi qu'un inventaire des matières, effets, objets de toute nature appartenant au Collège furent dressés le 28/11/1942 Ces documents ont été signés par : Messieurs : MASSIERA, Principal du Collège.
            DOUMENC, Econome remplaçant Mr. GUINET mobilisé. Capitaine HIRINGS CLAIMS, Officier.
            Durant la période d'occupation, le Collège a fonctionné sous le régime de l'externat (l'internat étant supprimé). Les fonctionnaires délogés sont relogés dans la ville.
            Les élèves poursuivront leurs études dans les locaux de l'école Indigène de garçons (face à l'ancienne poste.) Une diminution sensible des effectifs est enregistrée :
            - Au 5/11/1942 l'effectif était de 731 élèves.
            - En 1943 il sera de 417 élèves.
            - En 1944, l'effectif sera de 512 élèves, toujours limité aux seuls externes et le Collège fonctionnant encore dans les locaux de l'Ecole Indigène de garçons.

            A la libération du collège, le 2 Août 1944, un état de sortie des lieux est établi, et conjointement signé par les offic n à 15000 francs, qui a été acceptée par le Principal dans une correspondance datée du 28 Août 1944.
            A la rentrée scolaire 1944-1945, les élèves internes furent réinscrits en Octobre 1944.
            Au 1er Octobre 1944 le nombre d'élèves se répartit comme suit :
            0126 pensionnaires ;
            032 demi-pensionnaires.
            0442 externes. - TOTAL : 600

EXTRAIT relevé sur " APERCU HISTORIQUE
SUR LE LYCEE MOHAMED KEROUANI (ex EUGENE ALBERTINI)
DE SETIF "
de Mr CHERRAD Azzedine
Envoi de Louis Aymes ancien interne du Lycée Albertini de 1957 à 1960
           



LES SOCIETES COOPERATIVES
DANS LA REGION DE BONE

Envoyé par M. Ciantar


             ----- De la prise de sa Casbah en 1850, la ville, étouffée dans ses remparts et minée par la malaria, changea très peu.
             Les relations maritimes étaient rares et incertaines vu l'absence d'un mouillage sûr. Celles par la terre avec les provinces de Constantine, d'Alger, et la Tunisie étaient inexistantes faute de routes et de sécurité.
             Les marais couvraient la plaine jusqu'aux remparts... BÔNE, ville militaire, subsistait grâce à sa garnison importante.
             En effet, pendant la guerre de Crimée, BÔNE, de par sa position naturelle, devint la "porte de l'Orient", le point de concentration des troupes françaises, du matériel, du ravitaillement.
             Mais tout s'arrêta brusquement avec la fin de cette guerre.

LES MINES

             Un événement la tira alors de sa torpeur : ce fut l'exploitation des gisements de fer d'AIN-MOKRA. Une puissante société française, créée spécialement, la "Compagnie des minerais de fer magnétiques du MOKTA EL HADID", obtint la concession et commença immédiatement l'extraction.
             Un nombreux personnel fut occupé à la mine, à la construction et à l'exploitation du chemin de fer amenant le minerai au port de BONE.
             ----- La voie ferrée BÔNE-GUELMA, annoncée en 1875, fut prolongée de DUVIVIER jusqu'à SOUK-ARHAS et la frontière tunisienne, puis jusqu'à TEBESSA.
             Le port fut aménagé : petite darse, puis de 1890 à 1900, la grande darse, la jetée du Lion, l'avant-port.
             Cependant, le gisement de MOKTA s'épuisait... plus exactement, l'extraction effectuée de plus en plus profondément, devenait onéreuse. La Cie arrêta complètement son activité.
             ----- Un autre gisement fut alors mis en exploitation : le phosphate. Mais celui-ci était moins important, et la ville ne retrouva pas la prospérité que lui avait donnée le " MOKTA ".

L'AGRICULTURE

             ----- Dans la plaine, l'agriculture passait par une crise très grave. Les villages, les fermes dépérissaient, se vidaient. Le paludisme sévissait : les eaux stagnantes du marais du FETZARA le rendaient redoutable.
             La sécheresse, alternant avec les inondations, réduisaient les récoltes qui se vendaient mal. L'élevage, empirique, était sans défense contre les épidémies.
             Les agriculteurs avaient mis leur espoir dans le vignoble, péniblement créé sur les encouragements gouvernementaux : le phylloxéra, le mildiou et surtout la crise vinicole, les frappèrent durement. C'est alors que quelques capitaux métropolitains échappés au krachs financiers de l'Union générale et de Panama vinrent s'investir.
             ----- Ainsi furent créés les grands domaines : MONVILLE, GUEBAR, CHAPEAU DE GENDARME, La LORRAINE, BENGIN, DARHOUSSA, SAINT PAUL, GAzAN...
             ----- BÔNE exporta des vins et aussi les céréales et les moutons des régions de TEBESSA, KHENCHELA, AÏN-BEIDA, qui furent plus tard détournés sur PHILIPPEVILLE.
             ----- Survint alors la guerre de 1914-18. Le port connut à nouveau une grande activité comme point de concentration des convois de navires transportant troupes et armements des armées d'Orient.
             ----- Mais au lendemain même de l'armistice, à partir de 1920, une véritable résurrection économique de la ville et des campagnes se produisit dans tous les domaines de l'activité.
             ----- L'exploitation intensive des mines de 1'OUENZA et du KOUIF reprit, entraînant la réfection, puis l'électrification des voies ferrées, le transport et la mise en état sur le carreau des mines, de puissantes machines et, à BÔNE même, sur les quais, l'installation de moyens d'embarquement accélérés.
             ----- Le trafic du port s'éleva alors rapidement classant BÔNE premier port exportateur d'Algérie et premier port minier de la Méditerranée.

Un atout important : "la COOPERATION"
Coopérative agricole

             ----- Mais le principal élément et le plus stable de la prospérité économique de BÔNE, fut le remarquable développement de la plaine. La période 1920-1939 demeurera dans les annales de l'Est algérien comme celle de la prospérité par l'agriculture.
             ----- Deux modes d'exploitation se conjuguèrent : petite et moyenne cultures par la coopération : grande culture par le capitalisme privé ou sous forme de sociétés anonymes.
             ----- Les oléiculteurs d'abord, puis les planteurs de tabac sentirent la nécessité de s'unir pour demander aux pouvoirs publics de s'intéresser à eux... mais ils comprirent rapidement qu'ils devaient commencer par s'entraider avant de demander aide à l'administration !
             ----- Quatre hommes se rencontrèrent pour coordonner, discipliner et donner l'impulsion nécessaire : MM. Mihoub BENYACOUB, Laurent SAUNIER, Joseph SERDA et Charles MUNCK qui fut le 1er Président de "l'Union agricole de BÔNE" créée en 1919.
             ----- Les débuts furent pénibles, l'Union ne disposait ni de capitaux, ni de crédits, et les agriculteurs français et musulmans étaient dans leur ensemble encore trop individualistes et rebelles à la mutualité et à la coopération.
             ----- Il fallut la foi tenace, la volonté sans cesse tendue des dirigeants pour amener quelques planteurs à s'organiser, à créer des Docks coopératifs à MONDOVI, afin de traiter en commun, avec la. Régie française, au lieu de vendre séparément leur tabac.

LE TABAC

             ----- Le 17 février 1921, fut ainsi créé la "TABACOOP" par la fusion des "Docks coopératifs" et de la "Société des Planteurs". L'unité d'action fut encore renforcée par la transformation en avril 1921, de l'Union agricole de BÔNE en "Union agricole de l'Est", association syndicale professionnelle.
             ----- Entre toutes les cultures, le tabac offrit le meilleur champ d'application à la coopération, parce qu'il est une culture familiale traditionnelle : 1 kg de tabac représentait une journée de travail et faisait vivre 100 000 personnes. En 1955, on comptait 6 500 sociétaires qui livraient chaque année la production de 18 000 hectares.
             ----- Conseil d'administration TABACOOP
             Président : MUNCK Charles
             Vice-Présidents : VERNEDE Henri, BENYACOUB Mohammed
             Secrétaire : AUGERAUD Elie
             Trésorier : GIULIANO Edouard
             Administrateurs : AILLOUD Gabriel ,BENDJEDDOU Mohammed, BENHAMANA Saddek, BENOUHIBA Amob, BERTAGNA Roland, BERTRAND-CADI Robert ,BEY-LAGOUN Mohammed,BEZZINA Paul, BORG François, BOUTALEB Hocine, CHERIFI Cherif, HAMAMI Ahmed, LACOUME François, LAID Abdallah, LAOUABDIA Sellami, MAYER René, OLLIVIER Auguste, POGGI François, SERDA Augustin, TAHRAOUI Mohammed, VIRICEL Jean.

LA TOMATE

             ----- La tomate, plante essentiellement méditerranéenne était cultivée depuis toujours dans la région de BONE mais uniquement pour satisfaire aux besoins locaux.
Alors que dans la région d'Alger, les maraîchers mahonnais avaient introduit la culture de la tomate primeur ou tardive destinée à être exportée, les agriculteurs bônois ne cultivaient qu'une seule variété sur de petites superficies.
             -----La "TOMACOOP" fut donc créée en 1922 afin de réaliser du concentré de tomates. Elle eut des débuts pénibles, connaissant des années d'insuccès dû au fait que les tomates venant à maturité en saison estivale, leur concentration demandait à l'époque des techniciens avertis !
             ----- De plus, la recherche d'une seule variété industrielle, riche en extrait sec et peu sensible aux maladies, était difficile et d'ailleurs pas encore résolue...
             ----- Enfin, une fois le concentré mis en boîte, il fallait le vendre et vaincre ce préjugé qui voulait que la conserve italienne, implantée depuis quelque temps déjà, était d'une qualité supérieure...
             ----- Mais l'opiniâtreté finit par l'emporter, et progressivement, on vit les superficies consacrées à la culture de la tomate passer de 200 ha en 1924 à environ 1 600 ha en 1955.
             ----- L'automatisme de la fabrication s'améliora et la qualité se diversifia. On connût ainsi les concentrés "CIRTA", "Reine de l'été",puis les boîtes de tomates entières pelées.
             ----- Conseil d'administration TOMACOOP
             Président : THOLANCE Jean
             Administrateurs : BELDI Mohammed, BENYACOUB Abdelmajid, BORG François, BRAIA Mohammed, CALLEJA Bernard, GATT Antoine, GERMAIN Didier, GUECHE Mohieddine, GIULIANO Edouard , JOANNON Maurice, KADRI Nouri, LIGNIER Louis, MUNCK Georges, ROVILLAIN René.

LE COTON

            ----- Cette plante n'était pas spontanée en Algérie. Le coton était venu d'Asie depuis des millénaires puisque les Romains le connaissaient et que les Turcs le cultivèrent, de même que le lin aux XVème et XVIème siècles.
             ----- Les Français le trouvèrent comme plante d'ornement et même à l'état sauvage dans les marais.
             Comme l'alfa et le tabac, le coton exige une nombreuse main d'ceuvre et à bon marché, qui ne peut se trouver que dans la petite exploitation familiale. Soulignons en passant, que l'Algérie n'utilisait pas "d'esclaves" comme les Etats-Unis...
             ----- Par ailleurs, l'impératif était d'en assurer l'écoulement. Alors qu'aux Etats-Unis et en Egypte, c'est en fait les gouvernements qui achètent toutes les récoltes, l'administration française n'avait jamais réalisé un tel débouché.
             ----- Et c'est ce que les associations agricoles ont tenté et réussi, grâce à la comprehension des industriels de la métropole, de l'assemblée algérienne, et aussi de l'administration française enfin convaincue.
             ----- Dans le département de Constantine, il y eut deux régions de culture bien distinctes : la région de BÔNE et celle d'EL-ARROUCH.
             ----- Dans la 1ère, la culture s'est effectuée sur les terres fortes de la plaine, ainsi que dans les terres basses ou légèrement chlorurées, se substituant alors peu à peu à celle du tabac.
             ----- Dans la 2nde, la culture s'est développée sur les terres noires ou compactes, le coton remplaçant de plus en plus les cultures de légumineuses, en nette régression.
             ----- L'expérimentation et la sélection étaient effectuées à la "station expérimentale du "BOU-HAMRA", par les techniciens du gouvernement général de l'Algérie et les génétistes de l'I.R.C.T. (Institut de Recherches cotonnières et textiles) ainsi que par la coopérative cotonnière.
             ----- En 1955, on créa encore une nouvelle station d'expérimentation près de DUZERVILLE, en plein centre des champs de coton.
             ----- La qualité de la fibre était excellente et pouvait remplacer en filature les cotons américains. En outre, la graine contient environ 20 % d'huile, qui, traitée sur place constitua un apport intéressant dans l'économie algérienne : les tourteaux servaient à la consommation du cheptel (N.D.L.R., moins dangereux que les farines animales... ).
             ----- Par la suite, l'initiative de grouper sur le plan industriel et commercial l'intégralité des planteurs de coton en Algérie, est partie de BÔNE. La coopérative cotonnière "COTOCOOP" disposa ainsi de 3 usines : BÔNE, ORLEANSVILLE et ST DENIS DU SIG.
             ----- L'usine d'égrenage de BONE fut cependant celle qui connut le développement le plus spectaculaire, avec un équipement des plus modernes.
             ----- En 1955, l'Algérie exportait vers la France : 5 000 tonnes par an, alors que la France en consommait 265 000. Le CONGO et l'AOF exportaient alors 40 000 tonnes.
             ----- Chaque kilo de coton produit dans ses colonies, permettait à la France une économie de près d'un dollar, ce qui n'était pas négligeable pour la balance commerciale française.
             ----- Les filateurs du Nord, de l'Est et de Normandie s'intéressèrent alors à cette production, et en octobre 1953, un important groupe de responsables vint visiter les champs et les installations de la coopérative cotonnière de BONE. Encouragé par cette évolution, le syndicat national de la Filature française signa alors une convention avec la coopérative cotonnière. Le développement de cette culture était donc en bonne voie...
             ----- Conseil d'administration COTOCOOP
             Président : MUNCK Charles
             Administrateurs : ABDI dit LABIDI, BENDJEDDOU Mohammed, BENOZENE Abdelkader, BEY-LAGOUN Abdelmajid
             Administrateurs : BOUDJEMAH Mohammed, BENYACOUB Mohammed , BREYSSE Gilbert, BRUCKER Marcel, CALLEJA Bernard, FONDECAVE Laurent ,GIULIANO Edouard, HARBI Brahim, LIGNIER Eugène, MARMET Désiré, MUNCK Georges, PAPALIA Hubert, PELLARIN Armand, VERNEDE Henri, VIRICEL Jean.

L'AGRICULTURE

             ----- Les cultures de blé et d'orge allaient bon train. Dès 1920, les dirigeants des associations agricoles comprirent la nécessité d'édifier des "Docks-silos" à proximité des centres d'importation et d'exportation. BONE était le débouché pour l'Est algérien, des territoires céréalifères de GUELMA, SEDRATA, TEBESSA.
             ----- Le Président Laurent Saunier parcourut inlassablement et pendant des années, la région, pour convaincre les producteurs.
             ----- Enfin, en 1934, les Docks-silos s'élevaient sur les terre-pleins de la chambre de commerce, à proximité des quais de la grande darse.
             ----- Leur capacité de 30 000 quintaux au départ fut rapidement portée à 110 000.
             ----- Au cours de l'année 1954, les Docks-silos ont stocké les quantités suivantes : 179 000 quintaux de céréales, dont 126 000 de blés durs et tendres, et 53 000 d'orge.
             ----- Conseil d'administration des DOCK-SILOS
             Président : BERTRAND-CADI Robert
             Vice-Présidents : LIGNIER Eugène SAUNIER Pierre GUECHE Mohieddine
             Secrétaire-Trésorier : MAYER Marcel
             Administrateurs : BENYACOUB Mohammed, BEY-LAGOUN Abdelmajid, BORG François, BOSSUOT Georges, BRUN Etienne, COLONNA-CECCALDI, GIULIANO Edouard, JAUBERT Robert, MUNCK Charles, VERNEDE Henri

LES LABOURS

             ----- La "LABOURCOOP" avait pris naissance dans les années 1920, mais ce n'est qu'en 1945 qu'on vit apparaître "l'Union des coopératives de Labours", qui regroupait 10 coopératives de villages, et possédait ainsi des moyens suffisants pour acquérir du gros matériel thermique et l'entretenir.
             ----- 10 chantiers de labourage ont pu alors se répartir chaque année dans la plaine de Bône et assurer tout le travail demandé par les agriculteurs pendant une période de 4 mois, 8 000 hectares étaient ainsi retournés et sous-solés par ce puissant matériel.
             ---- Conseil d'administration des LABOURCOOP
             Président: LIGNIER Eugène
             Vice-Présidents : BENYACOUB Mohammed VERNEDE Henri
             Secrétaire : RIOLS Louis
             Trésorier : THOLANCE Jean
             Administrateurs : BENDJEDDOU Mohammed, BERTRAND-CADI Robert, BEY-LAGOUN Abdelmajid, CALLEJA Bernard, FABRi Georges, GASNIER René, GERMAIN Didier, GIULIANO Edouard, LANDRER Robert, MUNCK Georges, PELLARIN Armand, POGGi Emile, PREL Augustin, VIRICEL Jean

LES CAVES COOPÉRATIVES

             ----- La 1ère fut implantée en 1905 à DUPLEIX dans le département d'Alger, et la région de BÔNE ne vit qu'en 1914, la naissance des caves coopératives de MORRIS et BLANDAN, logeant respectivement 38 000 et 20 000 hectolitres.
             ----- Dès après la guerre, en moins de 10 ans, furent créées 8 caves coopératives nouvelles, d'une capacité de logement
             - LE TARF (en 1921) : 11 020 hl
             - RANDON (en 1922) : 31 440 hl
             - MONDOVI (en 1922) : 27 745 hl
             - BONE (en 1924) : 23 760 hl
             - DUZERVILLE (en 1925) : 8 000 hl
             - ZERIZER (en 1928) : 22 000 hl
             - MECHMECH (en 1931) : 20 000 hl
             -OUED FRARAH (en 1932) : 20 000 hl

             ----- La superficie totale du vignoble rattaché aux caves coopératives couvrait en 1953 : 2 512 ha sur les 9 800 qui constituaient l'ensemble de l'arrondissement de BÔNE. Tous les coopérateurs étaient affiliés à la Confédération générale des vignerons d'Algérie par l'intermédiaire de la Fédération départementale et des sections locales.
             ----- Conseil d'administration des CAVES COOPÉRATIVES
             Présidents
             Blandan : RIOLS Désiré-Philippe
             Bône : SULTANA Michel
             Duzerville : POLYCARPE Henri
             Le Tarf : PECLAT-MAUNDER G.
             Mondovi : CARDENTI Marcel
             Morris : LACOUME François
             Oued-Frarah : BOSSUOT Georges
             Randon et Mechmech : VERNEDE Henri
             Zerizer : GIULIANO Edouard

             ----- Conseil d'administration des FÉDÉRATIONS DE VIGNERONS
             Président : PELLARIN Armand (Section d'Hippone)
             Administrateurs AUGER Francis, BERTAGNA Roland, BOSSUOT Georges, BREYSSE Gilbert, BRISSON Michel, BRUCKER Marcel, COUX Charles, GERMAIN Didier, GIACOBBi Maurice, GIULIANO Edouard, LACOUME François, LATRILLE Jean, PAVET Jean, POLYCARPE Henri, RIOLS Désiré, ROVILLAIN René, SULTANA Henri, SULTANA Michel, TUCCi Albert, VERNEDE Henri

"L'OLEOCOOP"

             ----- En 1932, les oléiculteurs des régions de BÔNE, DUVIVIER et GUELMA se groupèrent à leur tour en coopéi tive, sous cette appellation.
             ----- A cette époque, les huiles d'olives subissaient la loi d'une sévère concurrence venant de la Tunisie.
             ----- Cependant, les huiles de GUELMA en particulier étant d'un goût très apprécié, il convenait par des coupages judicieux, de livrer toute une gamme de produits plus ou moins fruités répondant aux diverses exigences des consommateurs.
             ----- Les installations de l'OLEOCOOP permirent donc traiter en une année normale, 300 000 k° d'huile. Une récol exceptionnelle atteint même une année, le chiffre record 600 000 k°.

             Conseil d'administration OLEOCOOP
             Président : MUNCK Charles
             Administrateurs : BOSSUOT Georges, LAVIE Louis, POGGI Emile, SAUVAGE Henri

"L'AGRUMECOOP- FRIGECOOP"

             ----- Dans le domaine du stockage et de la commercialisation des agrumes, les coopérateurs bônois firent encore preuve d'initiative et de hardiesse.
             En effet, c'est en 1933 qu'ils décidèrent la constitution d'une coopérative destinée à échelonner les fruits et les légumes, à la demande de la consommation métropolitaine. Ils créèrent une usine dotée d'appareils de triage mécanique et de réfrigération des plus modernes.
             ----- Mais son exploitation était trop en avance sur l'utilisation du "froid". La chaîne n'étant pas continue, l'AGRUMECOOP éprouva des difficultés de fonctionnement intégral.
             ----- Pendant la guerre de 39-45 : les bâtiments furent occupés, de 1942 à 1945, par les troupes alliées qui apportèrent à l'installation intérieure des modifications et transformations, la rendant à peu près impropre à sa destination première.
             ----- Le plein emploi ne sera repris que plus tard, lorsque la chaîne du froid entre l'Algérie - dont BONE - sera continue du producteur au consommateur.
             ----- Conseil d'administration du Syndicat des agrumes
             Président d'honneur SEYTRE Marcel
             Président: TABONI Edgard
             Administrateurs de Bône et de Guelma, BOSSUOT Georges, BOUJOL Maurice, GIACOBBi Maurice, LATRILLE Jean, LIGNIER Eugène, MUNCK Charles, PELLARIN Armand, RISLER René, SULTANA Michel

             IMPORTANCE ou CHEPTEL DANS LA RÉGION EN 1954
             BOVINS : 120 130
             OVINS : 83.500
             CAPRINS : 70 500

----LE LAIT

             ----- La production laitière était fournie par 63 étables industrielles, groupant 1 850 vaches de race comtoise, assurant une consommation quotidienne de 14 000 litres.
             ----- Le cheptel était renouvelé totalement par importation métropolitaine, tous les 3 ans.
             ----- L'absence d'organisme assurant la collecte dans les campagnes, empêchaient les milieux ruraux de s'intéresser à une extension. La création des Ets BERTAGNA, à Bou-FARAH, marqua alors une étape importante dans cette évolution : 800 litres de lait réfrigéré purent être livrés quotidiennement.

L'ELEVAGE

             ----- Sur les 351 570 ha d'une région limitée par LA CALLE, LAMY, DUVIVIER, NECHMEYA, HERBILLON, l'élevage disposait de 75 000 ha de pâturages et parcours, et, sous cer taines conditions restrictives qui en limitaient considérablement l'utilisation, de 150 000 ha de forêts.
             ----- La station expérimentale d'élevage fut crée par le service de l'hydraulique en 1953.
             ÉQUIDÉS7 900
             ASINS : 4.900
             MULETS : 6.500
             PORCINS : 2.500

             ----- Conseil d'administration du SYNDICAT D'ELEVAGE
             Président: GERMAIN Didier
             Vice-Présidents : BEGHAIN Robert
             CAMILLERI Philippe
             GIULIANO Edouard
             Trésorier: BERTAGNA Jérôme
             Trésorier Adjoint : MUNCK Georges
             Administrateurs : BENYACOUB Abdelmajid, BOUCHIE DE BELLE G., BRUCKER Marcel, GIULIANO Georges, HAMAMI Ahmed, MAYER Marcel, VERNEDE Henri

LE CRÉDIT AGRICOLE

             ------ Le 1er de ces organismes a été implanté à Bône, au lendemain de la promulgation de la loi organique du 8 juillet 1901, instituant des "Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel" en Algérie.

             Conseil d'administration de la CAISSE REGIONALE DE BONE:
             Président: MUNCK Charles
             Vice-présidents : BENYACOUB Mohammed, VERNEDE Henri
             Secrétaire : GIULIANO Edouard
             Trésorier : BEY-LAGOUN Abdelmajid
             Administrateur délégué : ARNAL Georges
             Administrateurs : ALBERTINI Antoine, BENDJEDDOU Mohammed, BERTRAND-CADI Robert, , BOUMAIZA Abdelmajid, CHERIFI Chérif, COUR Charles, DENDEN Amor, GUECHE Mohieddine, LACOUME François, LIGNIER Eugène, MAYER Edouard, OLLIVIER Auguste, SAUNIER Pierre
             Commissaires aux comptes :COUTANT Charles, MIR Maurice

CAISSE LOCALE DE BONE

             Président : MUNCK Georges
             Vice-Président : VERNEDE Henri
Secrétaire : SAUNIER Pierre, BELDI Hasnaoui, BENMERZOUGA Allaoua, BENHAMANA Saddek, BOUMAZA Youcef, GIULIANO Edouard, GUECHE Mohieddine, LACOUME François, LIGNIER Louis, TEDDE Marc
             Commissaires aux comptes BEY-LAGOUN Abdelmajid, MAYER René

CAISSE LOCALE DE L'EDOUGH

             Président : BENYACOUB Mohammed
             Vice-Président : DENDEN Amor
             Secrétaire : ZERARI Salah
             Trésorier : SOLTANI Mohammed
             Administrateurs : BEY-LAGOUN Abdelmajid BOUKACHABIA M.T. , DENDANI Mohammed, OUANES Ali, RHAMANI Bachagha, SELLAMI Ahmed, TAHRAOUI Mohammed, TALAI Abdelhafid
             Commissaires aux comptes DENDEN Ahmed KHORICI Salah

             ------ Ces institutions régionales ont parfaitement répondu aux besoins exprimés et ont participé largement au développement de l'agriculture individuelle et coopérative, que ce soit dans le domaine des "avances" ou dans celui des "prêts", à moyen ou à long terme.

LA MUTUALITE AGRICOLE

             ------ La Caisse Régionale d'Assurances Mutuelles "BONE-ASSURANCES" fut créée en 1910 afin de couvrir les risques menaçant les agriculteurs : la grêle, l'incendie, la mortalité du bétail, de même que les attelages, les risques automobiles (qui commençaient à apparaître), les accidents de travail, etc...
             ------ M. Edmond FILLACIER en fut l'un des Directeurs.

             Conseil d'administration de BONE-ASSURANCES
             Président : MUNCK Charles
             Vice-Président : BERTRAND-CADI Robert
             Trésorier : VERNEDE Henri
             Administrateurs : LANDRER Robert, MAYER Marcel, MUNCK Georges, PARTIDA Antonin, SAUNIER Pierre

COOPERATIVES DE PEUPLEMENT

             ------ C'est en se reportant aux années 1927 et 1928, que l'on peut comprendre la nécessité de la création de tels organismes.
             ------ La population des centres de colonisation s'était accrue fortement au fur et à mesure de leur implantation et de leur réussite. Mais les fils d'agriculteurs arrivaient à leur tour en âge de s'établir, et le manque de terres les contraignait souvent à s'expatrier.
             ------ Afin d'éviter cet exode, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de BONE investit une partie importante de son capital et de ses réserves dans l'acquisition de lots de terres incultes et de domaines en partie délaissés. Ces exploitations furent mises en état et équipées de matériel neuf, des maisons d'habitation furent construites.
             ------ Ces essais furent tentés en 1928 dans 2 régions différentes : à RANDON où 8 familles s'installèrent sur une propriété de 300 ha qui prit le nom de "Coopérative de MECHMECH" et à OUED-FRARAH où 5 familles se partagèrent une exploitation de 820 ha.

L'HABITAT

             ------ Tandis que les coopératives de peuplement oeuvraient dans les campagnes pour les agriculteurs, les employés de villes ne furent pas oubliés.
             ------ L'Union Agricole de l'Est, mettant à profit les dispositions légales de la loi Loucheur a construit à BONE des habitations dites "à bon marché. C'est ainsi que dans la période 1930-1931, 2 sociétés furent créées "la MAISON-000P" et le "CREDIT IMMOBILIER".
             ------ Des terrains furent achetés qui permirent la construction d'une centaine de villas, permettant à de nombreux employés des associations agricoles, de devenir propriétaires. L'une de ces "cités-jardins" domine SAINT-CLOUD-LESPLAGES.
             ------ Par la suite, des immeubles furent édifiés sur le même système. On cite la copropriété "la LOGIscooP", et un immeuble près de la cité de l'AGRICULTURE.
             ------ Le personnel des docks de MONDOVI ne fut pas oublié. Des villas ont été également construites, et une cité installée pour loger les employés et ouvriers de toutes confessions.

LA COOPERATION DANS LES OEUVRES SOCIALES

             C'est la TABACOOP, la plus ancienne de toutes les sociétés coopératives qui a pris l'initiative des "oeuvres sociales" au profit de son personnel. Par la suite, ces réalisations se sont étendues à toutes les sociétés_ dépendant de l'Union Agricole de l'Est.
             Sources : Livre "La coopération agricole dans la région de Bône" édité par l'Union Agricole de l'Est Algérien en 1955.

             ----- Coopérative ouvrière : elle avait pour but de venir en aide au personnel des docks situés dans le périmètre d'HIPPONE et trop éloignés du centre-ville.
             Une cuisine modèle, des réfectoires spacieux et d'une propreté exemplaire, permettaient de servir chaque jour des repas copieux à un prix modique.
             ------Garderie d'enfants : elle avait été mise en place pour les enfants des femmes (musulmanes pour la plupart) qui travaillaient dans les manufactures de tabacs.
             ------ Accueillis tous les matins par la Directrice et l'oeuvre, les enfants jusqu'à l'âge de 10 ans, sont lavés, soignés et habillés, reçoivent une nourriture saine et abondante, très lactée. Un dortoir et une salle de bains sont équipés d'une façon moderne. Des monitrices leur apprennent le français, tandis qu'un médecin les visite régulièrement.
             ------ La sécurité et la prévoyance sociale : une caisse de secours au personnel a été organisée, alimentée par des cotisations de tous les groupements et sociétés de l'Union Agricole de l'Est. Cette caisse rembourse les soins médicaux et pharmaceutiques sur la base de 80 %.
             ------ Ces avantages sont consentis également à l'épouse et aux enfants à la charge de l'employé.
             ------ Des allocations spéciales sont prévues à l'occasion d'un mariage, d'une naissance ou d'un décès.
             ------ Ils bénéficient de l'aide et des conseils d'une assistance sociale. Des visites pré et postnatales sont organisées. La clinique Sainte-Thérèse est édifiée par la "Sécurité agricole" et accueille tout le personnel.
             Enfin, les organisations agricoles se devaient également de garantir leurs agents permanents contre les risques accidents, invalidité, vieillesse (retraite) et décès.
             Elles ont donc souscrit leur affiliation auprès de la "Caisse Mutuelle d'Action Sociale" à Alger.

LES SYNDICATS AGRICOLES

             ------ La Maison de l'Agriculture a naturellement accueilli les syndicats spécialisés
             - La confédération générale de l'agriculture "C.G.A." - La Fédération des vignerons - Le Syndicat d'élevage de la région de Bône - Le Syndicat des producteurs d'agrumes.

Répartition des crédits de campagne
aux Sociétés coopératives en 1954.

             Sur 2 milliards de francs:
             Céréales : 28%
             Tabacs : 44%
             Coton : 17%
             Tomates : 10%
             Divers : 1%

Madiana DELAYE-LASTRAJOLI
Sources : Livre "La coopération agricole dans la région de Bône" édité par l'Union Agricole de l'Est Algérien en 1955.
             


NICE, STELE "LA DECHIRURE"
Par M. Hugues Jolivet


Image, M. H. Jolivet
Nice, Jardin Alsace Lorraine             Stèle du Cinquantenaire de l'Indépendance
Victimes d'AFN et d'Outre Mer           aux Français rapatriés d'Afrique du Nord

         La France recueillit Nice en Mille Huit Cent Soixante.
         La Ville a, depuis lors, toujours tendu la main
         Aux nombreux immigrés. Elle est compatissante
         Envers les exilés privés de lendemain. est sortie.
         Divergences politiques, raisons économiques,
         Facteurs de migration des Russes, des Italiens.
         Et d'autres, recherchant la douceur climatique,
         Telle une Reine et sa Cour, ayant de gros moyens.

         Or, voici cinquante ans, un million de Français,
         A l'issue d'une guerre qui n'avait pas de front,
         D'accords non respectés, et, sans cesse menacés,
         Ont quitté leur pays, subissant un affront.
         Vers une terre inconnue. Ils n'ont plus de racines.
         La Patrie pourra t-elle, pour le moins, subvenir
         Aux besoins immédiats ? Problème qui les lancine.

         Ils sont venus en nombre sur la Côte d'Azur,
         Recherchant le soleil dont ils étaient privés,
         Espérant colmater la profonde déchirure
         Qu'est l'abandon d'une terre qu'ils avaient cultivée.
         Nice les a accueillis, respectés, les aidant
         A trouver le chemin d'une louable ambition.
         Cinquante ans ont passé, une stèle des vivants
         Aux Français d'A.F.N. de toutes confessions,
         Est offerte et dressée par la Mairie de Nice,
         Afin que la Mémoire remplace la cicatrice.
         - Hugues JOLIVET
         27 Août 2015
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         A tous les lecteurs.
         Je les informe que l'édition du recueil de poésie " Ce qui m'agrée, ce qui m'agresse"... est sortie.
         Ci-jointe l'enveloppe (recto et verso). La photo d'un tribunal en première page est le choix de l'éditeur pour illustrer le titre : "Ce qui m'agrée, ce qui m'agresse", du fait que par certains poèmes, c'est l'avocat de la défense qui s'exprime, pour d'autres, l'avocat de l'accusation ! Les principaux thèmes sont mentionnés dans la présentation du livre.
         Faire vos commandes par mail : mille.plumes@orange.fr
         Ou http://www.milleplumes.info/



Pieds-noirs : la valise ou le cercueil
Le FLN voulait-il des Pieds-noirs ?
Article tiré du site d'Antoine Martinez
http://exode1962.fr/exode1962/presse/sciencetvie2.html

           Science & Vie : Les Pieds-noirs auraient-ils pu rester en Algérie ?

         Guy Pervillé : La réponse habituelle est : oui, s'il n'y avait pas eu l'OAS, dont les crimes racistes ont creusé un fossé de haine infranchissable entre les communautés. Mais l'OAS était un produit de cette guerre, et du terrorisme du FLN. Supposer qu'elle aurait pu ne pas exister est anti-historique.

         S&V : La véritable question n'est-elle pas alors : le FLN voulait-il que les Pieds-Noirs restent ?

         GP : En effet. On s'est longtemps contenté de citer les textes du FLN appelant les Algériens d'origine européenne ou juive à soutenir son action pour mériter leur place dans l'Algérie future. Par exemple, cette lettre circulaire aux Européens de la wilaya 4, à l'été 1961, qui évoque " l'union de tous les Algériens sans discrimination raciale ou religieuse ", " la réconciliation nécessaire entre tous les enfants sincères de l'Algérie " (in Harbi-Meynier, Le FLN, documents et histoire, p. 597). Mais pourquoi ces appels ont-ils si peu convaincu ? Et même si leurs auteurs étaient sincères, avaient-ils le pouvoir de tenir leurs promesses ? On peut sérieusement en douter.
         D'abord parce que d'autres tracts du FLN étaient inamicaux, voire menaçants à l'égard des Européens. Le slogan " la valise ou le cercueil " n'est pas une invention des " ultras ", mais se trouve déjà dans des tracts du PPA diffusés dans des boîtes aux lettres à Constantine au printemps 1946.

         S&V : Mais au-delà des discours du FLN, il y a ses actes...

         G.P : Oui. Le 20 août 1955, dans le Nord-Constantinois, le FLN a entraîné des foules musulmanes à massacrer des Européens sans distinction d'âge ni de sexe (notamment à El Halia et Aïn-Abid), pour venger les victimes de la répression antérieure, et pour provoquer des représailles aveugles afin de séparer les deux communautés par un infranchissable fossé de sang. L'un des responsables de cette action, Lakhdar ben Tobbal, a reconnu dans ses Mémoires inédits qu'il avait toujours refusé de fréquenter des Européens : " Bons ou mauvais, je ne faisais pas de différence. Je les considérais comme des occupants ". Abane Ramdane, la tête politique du FLN d'Alger, avait une position plus nuancée. La plateforme qu'il fit adopter en août 1956 par le Congrès de la Soummam dénonçait deux " erreurs impardonnables " : " mettre dans le même sac tous les Algériens d'origine européenne ou juive ", et " nourrir l'illusion de pouvoir les gagner entièrement à la cause de la libération nationale " ; elle préconisait " l'isolement de l'ennemi colonialiste (...) en neutralisant une fraction importante de la population européenne ". Abane fit adhérer au FLN quelques centaines de personnes en les convainquant que la Révolution algérienne n'était pas une guerre de races ou de religions, mais en février 1956 il avait menacé la population européenne de " représailles terribles " si la France faisait exécuter les patriotes algériens condamnés à mort, et il tint parole après les premières exécutions à Alger le 19 juin 1956. A partir du 30 septembre 1956, les attentats à la bombe devinrent fréquents dans les quartiers européens d'Alger. Plusieurs témoignages publiés en Algérie depuis l'indépendance confirment que des ordre d'abattre " un Européen, n'importe quel Européen, pourvu que ce soit un Européen " ont bien été donnés. L'action du FLN aboutit donc à un affrontement peuple contre peuple, " race contre race ", délibérément provoqué.

         S&V : N'est-ce pas l'épuration ethnique avant l'heure ?

         G.P : On peut le soutenir.

         S&V : L'OAS serait alors la réponse du berger à la bergère ?

         G.P : Le terrorisme de l'OAS a été une riposte à celui du FLN. S'indigner du premier en oubliant le second relève de l'inconscience ou de l'hypocrisie. Il ne doit pas y avoir deux poids et deux mesures pour juger des actes semblables.
Ceux qui, au nom de l'OAS, ont chassé les musulmans des quartiers européens par des meurtres en série et les ont harcelés dans leurs quartiers par des bombardements de mortier ou des explosions de voitures piégées sont mal placés pour condamner les représailles du FLN. De même, le déchaînement tardif de l'OAS ne peut justifier rétroactivement le terrorisme que le FLN avait fait subir à la population européenne depuis des années. En 1961, le FLN a travaillé pour l'OAS en multipliant les attentats au moment où de Gaulle ordonnait une trêve unilatérale des opérations militaires offensives, permettant ainsi à l'OAS de se présenter en seul défenseur des Français d'Algérie. En 1962, au contraire, l'OAS a travaillé pour le FLN en traitant tous les musulmans en ennemis.

         S&V : Mais, à ce jeu, l'OAS et les Pieds-Noirs ne pouvaient que perdre.

         G.P : Oui, et Salan l'avait compris ; mais il ne réussit pas à se faire obéir. Selon le Journal de Jean Ferrandi, le docteur Pérez avait été désigné par Jean-Jacques Susini comme le responsable de cette dérive, mais Degueldre et Susini (d'après le témoignage de Micheline Susini, De soleil et de larmes, Robert Laffont 1982, pp. 191-192) ont eux aussi fini par juger nécessaire de chasser les musulmans des quartiers européens.

         S&V : Pourquoi les Pieds-Noirs n'ont-ils pas été des Israéliens ? Pourquoi n'ont-ils pas créé les armes à la main leur Etat à la fois contre la France et contre le FLN ?

         G.P : L'opposition des " Pieds-Noirs " à l'indépendance de l'Algérie sous l'autorité du FLN était désavouée par le monde entier (à l'exception du Portugal et de l'Afrique du Sud), contrairement à la création de l'Etat d'Israël en 1947-1948.
De plus, l'OAS était dirigée par des officiers français qui invoquaient l'unité de la République française pour légitimer leur action. Pourtant, une directive du 20 octobre 1961 signée Salan envisageait toutes les éventualités, y compris celles d'une République française d'Algérie et d'un partage, au moins comme expédients provisoires ; on y lit cette remarque : " si les Pieds-Noirs ne sont pas capables de faire ce qu'ont fait les Israéliens, alors de Gaulle a raison ". Deux chefs du Front nationaliste, Michel Leroy et René Villars, convaincus par Jean Sarradet, ont voulu traiter avec le gouvernement sur la base du droit à l'autodétermination des " Pieds-Noirs ", en prenant contact avec un haut fonctionnaire de la Délégation générale, René Petitbon. Mais la direction de l'OAS a fait exécuter les deux premiers pour trahison. Par la suite, Susini a tenté de négocier un accord entre Algériens avec l'Exécutif provisoire, et invité les Français d'Algérie à voter oui au référendum du 1er juillet 1962.

         S&V : En chassant tous les Européens, le FLN n'a-t-il pas perçu qu'il privait l'Algérie de ses cadres ?

         G.P : Il semble que non. Daniel Lefeuvre a montré l'absence de réflexion proprement économique des dirigeants du FLN, convaincus que le problème algérien était essentiellement politique. Pour eux, l'Algérie était un pays naturellement riche, victime du " pillage colonial ", et il suffirait de " récupérer les richesse nationales " pour assurer la prospérité de son peuple. C'était sous-estimer " les contraintes économiques et sociales réelles qui pesaient sur le développement du pays ".
Le départ de presque tous les cadres en 1962 a plongé l'Algérie dans une crise économique profonde ; seule l'aide financière française lui a évité la faillite, jusqu'à ce que la nationalisation du pétrole et du gaz en 1971 lui donne les moyens de son indépendance.

         S&V : Les accords d'Evian ne devaient-ils pas assurer le maintien de la présence européenne ?

         G.P : Oui, mais le FLN les a désavoués secrètement, en adoptant sans débat le programme de Tripoli (fin mai-début juin 1962), qui préconisait de réviser la " plateforme néocolonialiste " d'Evian pour construire une société socialiste, et d'encourager les Européens à partir. Mohammed Harbi a reconnu que les deux camps qui s'affrontèrent en 1962 pour le pouvoir - GPRA d'un côté, Etat-major général de l'ALN et Bureau politique du FLN de l'autre - voulaient également " l'élimination totale des Européens ". Le président du GPRA, Ben Khedda, s'est félicité que la Révolution ait réussi à " déloger du territoire national un million d'Européens seigneurs du pays ". Ahmed Ben Bella ne pouvait concevoir " une Algérie indépendante avec 1.500.000 (sic) pieds-noirs ". Le colonel Boumediene aurait regretté en 1975 l'absence de " 60.000 spécialistes français d'Algérie qui nous manquent pour faire décoller notre pays ", mais il qualifiait les biens nationalisés de " butin de guerre ".

         S&V : N'y-a-t-il pas dans ce désir de chasser les " colons " le désir, plus archaïque, décrit par Frantz Fanon, de se " mettre dans le lit du colon " ?

         G.P : En effet, Frantz Fanon affirmait en 1961 dans son dernier livre, Les damnés de la terre, que le rêve de tout colonisé était de prendre la place du colon. Mais comment dix millions d'Algériens musulmans auraient-ils pu prendre la place d'un million de " Pieds-Noirs " ? Cette politique des dépouilles était une solution de facilité : elle a permis à une minorité d'accaparer les postes de direction, les emplois et les logements, sans que les générations suivantes puissent profiter d'une telle aubaine. Trente ans plus tard, la propagande islamiste exploitait le mécontentement des jeunes défavorisés contre ces " nouveaux pieds-noirs ", et le sociologue algérien M'hamed Boukhobza (assassiné en 1993) voyait l'une des difficultés majeures de la société algérienne dans " la contestation généralisée du poids et du rôle joué par ces élites que l'on peut qualifier d'illégitimes ".
         La volonté de construire une Algérie indépendante sans les " Pieds-Noirs " peut s'expliquer aussi par le désir de se retrouver entre soi, entre Arabes et entre musulmans, pour renouer avec le passé en effaçant 132 ans d'intrusion française.

         S&V : L'idée de ramener l'Algérie à ce qu'elle était en 1830 n'était donc pas qu'un fantasme pervers de l'OAS ?

         G.P : La proclamation du FLN, datée du 31 octobre 1954, avait défini son but comme étant " la restauration de l'Etat algérien souverain, démocratique et social, dans le cadre des principes islamiques ", ce qui était pour le moins ambigu. Son idéologie juxtaposait sans véritable synthèse la défense de l'identité arabo-islamique traditionnelle et le désir d'adopter les idées modernes venues de France. C'est la première tendance qui a pris le dessus. Par exemple, le code de la nationalité algérienne voté en 1963 a défini comme " Algériens d'origine " tous ceux qui avaient des ancêtres musulmans (même les harkis), et obligé les natifs d'Algérie non-musulmans qui voulaient être algériens à demander leur naturalisation (même ceux qui avaient participé à la guerre de libération nationale). Les députés élus en septembre 1962 sur la liste unique du FLN pour représenter les Algériens d'origine européenne ou juive ont justement protesté contre ce reniement des promesses du Congrès de la Soummam. Définir la nationalité algérienne par la religion musulmane, c'était tout simplement inverser la discrimination juridique faite par l'Algérie coloniale (jusqu'à l'ordonnance du 7 mars 1944) entre les citoyens à part entière non-musulmans, et les sujets musulmans.

         Les Pieds-Noirs n'ont pas fini de hanter l'Algérie...

         G.P : Ils sont d'une certaine façon au cœur de la contestation actuelle du pouvoir. Le FLN a engagé l'avenir du pays par sa décision de chasser les Français d'Algérie, et beaucoup d'Algériens pensent aujourd'hui que leurs malheurs viennent en partie de là. D'où l'accueil chaleureux qu'ils réservent aux " Pieds-Noirs " de passage : " Nous n'avions pas voulu que vous partiez ". Mais les dirigeants, eux, en avaient décidé autrement.





         Guy Pervillé. Professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Toulouse - Le Mirail (France).

         Interview réalisée par le rédacteur en chef de Science et vie hors série, Jean Lopez (T 1207 pp. 129-140 et 143).


ORAN, IL Y A CINQUANTE TROIS ANS.
Envoyé par M. Berenguer


              On nous rebat les oreilles avec la date du 19 mars qui est redevenue, avec une discrétion parfaitement maitrisée, une date officielle pour commémorer le souvenir de toutes les victimes de la guerre d'Algérie. Mais, en ce qui concerne la fusillade de la rue d'Isly, le 26 mars 1962 et la dramatique journée du 5 juillet 1962 à Oran, ces évènements font l'objet d'une discrétion, d'un silence voire d'un déni officiel qui en dit long sur la qualité de nos dirigeants successifs.
              En revanche, il est apparu plus convenable au secrétaire d'état aux anciens combattants de se rendre officiellement à la commémoration des évènements qui se sont déroulés à Sétif le 8 mai 1945, alors que les autorités algériennes ont arrangé à leur manière le déroulement de cette tragédie en mettant en évidence uniquement la réaction répressive : ce que voulaient les instigateurs de la révolte.
              Mais revenons aux six heures de massacre à Oran le jeudi 6 juillet 1962, il y a 53 ans aujourd'hui. Cinquante trois ans de mémoire douloureuse, de polémiques, de questions toujours sans réponse.
              N'en déplaise à tous ces cachotiers qui manipulent la vérité historique et qui voudraient faire passer cette tragédie pour une rumeur voire une exagération des pieds-noirs, un massacre et quel massacre ! a bel et bien eu lieu, au point que certains l'ont qualifié de " Saint Barthélémy des pieds-noirs ".

              Ce 5 juillet là, il y a donc cinquante ans, à Oran, date anniversaire du débarquement à Alger des troupes du maréchal de Bourmont, la ville la plus espagnole d'Algérie, celle de la douceur de vivre, où cent mille européens étaient encore restés et dont une partie était sur le point d'embarquer sur le port ou à l'aéroport de la Sénia, en dépit de la diffusion continuelle de mots d'ordre apaisants, d'appels au calme voire à la réconciliation, une indescriptible chasse à l'européen allait survenir et, c'est dans ce grand port de l'oust algérien qu'allait être scellé le sort des derniers pieds noirs.

              Dès 9 heures du matin, dans le quartier arabe règne une animation fébrile en vue de célébrer l'indépendance après 132 années de présence française. La population s'apprête à participer au grand défilé. La foule se dirige vers la ville européenne et gagne le centre. L'excitation est bien visible et conduit à quelques débordements symboliques notamment devant la cathédrale où une femme grimpe sur la statue équestre de Jeanne d'Arc, y accroche le drapeau algérien avant de se mettre à danser entre les pattes de la monture. Au rythme de la danse les mains claquent, les applaudissements redoublent, les youyous des femmes fusent …..C'est une transe collective où les manifestants surexcités sont dans un état semi-hystérique.
              Vers 11 h 30 des coups de feu claquent entraînant une panique indescriptible. La foule hurle et s'éparpille tandis que des hommes armés surgissent et se répandent également dans la ville européenne. On distingue des soldats du FLN, d'autres de l'ALN ainsi que des policiers de l'exécutif provisoire, les ATO (auxiliaires temporaires occasionnels, en uniformes bariolés) sans oublier les pillards. Tous vont s'en prendre aux pieds noirs et aux musulmans pro-français.
              La chasse à l'homme commence avec son cortège d'exactions sordides, funestes et criminelles : courses et poursuites dans les immeubles, intrusions brutales dans les appartements, arrestations, regroupement dans les couloirs ou les carrefours, molestations, lynchages, enlèvements, exécutions sommaires d'une sauvagerie insoutenable…O voit des victimes pendues à des crocs de boucher. La grande poste est envahie vers midi : on y égorge les fonctionnaires. De nombreux européens sont emmenés au quartier du Petit Lac qui deviendra un charnier pestilentiel.
              Voilà l'image de la sauvagerie qui aujourd'hui éclate ça et là dans notre pays et qui ne fera que se développer au grand étonnement de tous nos concitoyens qui ont été entretenus dans l'ignorance et qui découvrent désemparés ce que vous avez connu il y a plus d'un demi-siècle.

              Le commandant militaire du groupement autonome d'Oran et du 24ème CA, le général de division Katz peut tout observer de son hélicoptère : les musulmans embusqués qui tirent à l'aveuglette, une ou deux mitrailleuses lourdes qui se déchainent, des grappes d'européens qui courent vers les casernes pour y trouver refuge, des voitures calcinées dont les occupants sont tirés comme des lapins.
              A l'issue de ce survol qui aurait du l'ébranler et le conduire à prendre les mesures qui s'imposent, le général va déjeuner et ce n'est que vers 14 heures 30 qu'il donne l'ordre aux gendarmes mobiles d'intervenir. Il faudra attendre plus d'une heure avant qu'ils ne se déploient.
              Ce n'est qu'en début de soirée, vers 21 heures qu'un calme relatif s'établit avec l'instauration d'un couvre-feu des autorités algériennes. Mais de nouveaux drames se dérouleront les jours suivants.
              A noter que les quatre seules interventions d'unités de l'armée de terre, non ordonnées par l'intéressé et non coordonnées entre elles, seront déclenchées à proximité des cantonnements. Il s'agira d'actions des 2° et 4° zouaves, du 5° RI avec deux half-track et d'engagements sévères du 8° Rima à la gare.

              Cet épouvantable massacre sera évalué officiellement à 25 morts et 63 blessés par le directeur de l'hôpital, un médecin militant actif du FLN !
              La réalité de cette macabre journée est toute autre.
              Le général Katz qui cherchera à minimiser les évènements fera état d'une centaine de morts.
              Jean-Pierre Chevènement, jeune énarque assurant l'intérim du préfet d'Oran, estimera à 807 morts la furie meurtrière des " vainqueurs ".
              Aujourd'hui, les historiens se partagent entre 200 et 400 victimes.
              On est loin des 25 morts ! Quelles que soient les batailles de chiffres il faudra s'en tenir à des centaines de morts et des centaines de disparus sur les 3018 personnes enlevées recensées par le gouvernement français, du 19 mars au 31 décembre 1962.
              On comprend pourquoi les gaullistes, l'Algérie de Ben Bella et les anti-colonialistes ont cherché à occulter cette rage vengeresse d'une sauvagerie insoutenable.
              Le massacre d'Oran, tout comme celui des harkis, auront été ainsi jetés dans les oubliettes de l'histoire, dans les basses fosses d'un silence officiel scrupuleusement entretenu.

              Il est nécessaire d'apporter un éclairage sur les responsabilités

              Le FLN d'Oran n'accusera pas l'OAS d'être à l'origine des évènements. Le FLN désignera un lampiste, un voyou bien connu : ce dissident constituera un coupable idéal pour classer l'affaire. Néanmoins les responsabilités algériennes prêtent toujours à controverse. La rivalité entre l'ALN de l'extérieur et les politiques du GPRA aurait bien pu amener les nouveaux venus du Maroc à concevoir une provocation. Dans l'impossibilité d'accèder aux archives algériennes il est difficile de trancher

              Par delà la responsabilité directe des massacreurs algériens, ce qui est indéniable, c'est que ces massacres n'auraient pas pris cette tournure et cette ampleur si l'armée française était intervenue dès le début pour secourir les européens et les musulmans pro-français pourchassés de 11 heures à 17 heures.
              La meurtrière passivité du général Katz est inacceptable, tout autant que sa version développée dans son livre " l'honneur d'un général " paru en 1993.
              Il n'a fait que se réfugier derrière les ordres présidentiels.

              En effet, le 18 avril 1962, le Président de Gaulle déclarait à ses ministres : " nous agirons jusqu'au 1°juillet. La France n'aura plus la responsabilité de l'ordre public sur cette terre là ". Le 24 mai il renouvelait sa décision : " La France ne doit plus avoir aucune responsabilité dans le maintien de l'ordre après l'auto détermination. Elle aura le devoir d'assister les autorités algériennes, mais ce sera de l'assistance technique. Si les gens s'entre-massacrent, ce sera l'affaire des nouvelles autorités ".
              Selon l'article V des " accords d'Evian ", la France juridiquement pouvait protéger ses ressortissants jusqu'à la fin du mois de septembre. Selon Peyrefitte, le Président refusa toujours ces prérogatives et désapprouva Messmer qui voulait faire adopter le 21 juin le concept " d'intervention dite d'initiative " dans le cas de légitime défense ou d'attaque caractérisée.
              La responsabilité juridique et morale du pouvoir français est indiscutable. Dans ses mémoires l'ambassadeur de France André-François Poncet impute au général de Gaulle la responsabilité de ce dramatique massacre. Mais cela ne dégage pas le général Katz surnommé " le boucher d'Oran " de la sienne. Un vrai chef n'a-t-il pas le choix entre la passivité zélée et la désobéissance honorable, quand bien même serait-il pris dans un faisceau d'exigences contradictoires ?
Général (2s) claude-denis Mouton              
2juillet 2015              



Photos d'Oran
Envoyées par M. C. Ciantar,




Photo envoyée par M. C. Ciantar






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Il y a 75 ans, à Mers El-Kébir,
mon père est mort

Envoyé par Mme Nicole Marquet
HERVE GRALL, président de l'association des familles des victimes de la tragédie de Mers El-Kébir
La Croix, 1er juillet 2015

           Au matin du 3 juillet 1940, moins de quinze jours après la signature de l'armistice, Churchill lançait l'opération " Catapult " justifiée à l'époque par le prétendu risque " d'une flotte française qui allait être saisie par les Allemands ", un argument invérifiable mais le seul qui fût intellectuellement acceptable à l'époque pour justifier l'opération. En fait, il s'agissait d'un choix politique délibéré, qui permit à Churchill de démontrer que la Grande-Bretagne ne reculerait devant rien pour résister à Hitler. Cette réalité est maintenant bien reconnue du côté anglais, encore trop peu du côté français.
           Il faut se souvenir que le même jour, les navires français en Angleterre ont été arraisonnés sans sommation, la flotte française à Alexandrie a reçu le même ultimatum qu'à Mers El-Kébir et que, dans cette même période, les navires britanniques ont reçu l'ordre de s'emparer, ou d'empêcher d'appareiller les navires français basés à Dakar ou à Casablanca, au même motif qu'ils risquaient de tomber entre les mains des Allemands... Le gouvernement français légitime, bien que désorganisé par son transfert en zone libre, n'était pas encore le régime de Vichy, et la collaboration n'existait pas encore; le général de Gaulle ne représentait pas encore un espoir de libération. Les ordres irrévocables donnés à la Marine étaient très clairs, les navires ne devaient être livrés à aucune force étrangère, ennemie ou amie.
           Un ultimatum ayant pour but de permettre de saisir ou de détruire les flottes fut alors conçu par Churchill. A Alexandrie, le drame a pu être évité par la désobéissance de l'amiral anglais. Ce ne fut malheureusement pas le cas à Mers El-Kébir où la flotte britannique, depuis le large, a ouvert le feu sur la flotte française, mal préparée car en train de mettre en oeuvre les mesures de désarmement et de démobilisation découlant de l'armistice. Cette escadre française mouillée dans le port à 6 km d'Oran comprenait 4 cuirassés, 1 transport d'aviation et 6 contre-torpilleurs.
           Au matin, un ultimatum est remis à l'amiral français: il est irrecevable car il demande à l'amiral Gensoul de violer l'armistice avec toutes les conséquences que cela peut entraîner en France, ou de saborder ses navires pourtant hors de la mainmise immédiate des forces de l'axe. La proposition faite également d'appareiller pour les Antilles est elle-même ambiguë, risquée et difficilement applicable sur le plan logistique dans les délais imposés. Les discussions vont se pour-suivre toute la journée ainsi que les tentatives de communication de l'amiral Gensoul avec l'amirauté française qui était en plein déménagement. Des dispositions sont prises pour réarmer au mieux les bâtiments, les Anglais minent la passe. La possibilité d'un désarmement sur place fut envisagée mais refusée par Churchill qui insiste que tout doit être fini avant la tombée de la nuit.
           Malgré leur réticence, les Anglais ouvrent le feu à 17 h 55 et ce pendant 17 minutes d'un combat inégal comparable à une véritable exécution. Les navires français ripostent comme ils peuvent. Les bâtiments qui en ont la possibilité appareillent. D'autres sont touchés. Le cuirassé Bretagne explose et chavire, avant de disparaitre. Le Strasbourg et des contre-torpilleurs arrivent à sortir indemnes du port. Les Anglais partent à leur poursuite mais abandonnent à la nuit et le Strasbourg et son escorte rejoindront sans encombre Toulon au matin.
           Cette journée se solde par la mort de 1150 marins français (et plus de 350 blessés), dont plus de 900 avec le Bretagne. Mais le drame n'est pas terminé. Le 6 juillet, suite à un message imprudent, les avions anglais reviennent à la charge et finissent le travail. Si les Anglais ne comptent aucune victime, au total 1297 marins français sont morts pour permettre à Churchill de prouver au monde qu'il ne se rendrait jamais et était prêt à tout même au prix du sang versé par les marins français. Ce fut effectivement un succès politique puisque les Américains ont très rapidement commencé à aider matériellement les Britanniques, et un succès auprès de l'opinion publique anglaise. Pas pour le ralliement des marins français, militaires ou civils. Plus tard le sabordage de la flotte à Toulon apportera la preuve indirecte que les marins français n'auraient pas laissé leurs navires tomber aux mains des Allemands.
           Mon père fut l'une de ces victimes. Ingénieur mécanicien à bord du cuirassé Dunkerque, il avait dans un premier temps réussi à sortir de l'enfer de la machine en feu. Il est retourné à trois reprises dans la fournaise pour aider ses hommes à se sauver, mais à la quatrième tentative, il s'est écroulé, les poumons brûlés par l'épaisse fumée sortant du brasier et c'est ainsi que la mort l'a rattrapé.
           Le devoir de mémoire a fait d'énormes progrès outre-Manche et la réconciliation a fait son chemin. Il reste à poursuivre ce même devoir en France et à finir de réhabiliter la mémoire des marins qui ont été pris dans une décision politique qui ne dépendait pas d'eux et dont ils n'ont été que l'outil. C'est à cela que nous nous consacrons, animés par la volonté de pardonner mais de ne pas oublier.

Au total
1297 marins français sont morts pour permettre à Churchill
de prouver au monde qu'il ne se rendrait jamais.


ANECDOTE
M. P. Barisain
De Gaulle "visionnaire " !

              C'est pour cela qu'il les a remis au pouvoir en 1945, y compris les Cocos dont Maurice Thorez, déserteur en 1939 face aux Allemands.

        De Gaulle a dit tout et l'inverse de tout. En réalité, il parlait différemment en fonction de ses interlocuteurs en bon Machiavel préoccupé uniquement par l'exercice du pouvoir.

        Voici le 1er Gouvernement provisoire en 1944 (SFIO= Socialiste et PC= coco)

        A noter que le PRS c'est le Parti radical -Socialiste, et l'UDSR, c'est l'Union démocratique et socialiste de la Résistance. Alors comme socialistes, la coupe était pleine !

        Président du Conseil : général Charles de Gaulle
        Ministre d'État : Jules Jeanneney (PRS)
        Garde des sceaux : François de Menthon (MRP) , Pierre-Henri Teitgen (MRP) (à partir du 30 mai 1945)
        Ministre des Affaires étrangères : Georges Bidault (MRP)
        Ministre de l'Intérieur : Adrien Tixier (SFIO)
        Ministre de la Guerre : André Diethelm (PP)
        Ministre de la Marine : Louis Jacquinot (RI)
        Ministre de l'Air : Charles Tillon (PCF)
        Ministre de l'Économie nationale : Pierre Mendès France (PRS), René Pleven (UDSR) (à partir du 6 avril 1945)
        Ministre des Finances : Aimé Lepercq, René Pleven (UDSR) (à partir du 16 novembre 1944)
        Ministre de la Production industrielle : Robert Lacoste (SFIO)
        Ministre de l'Agriculture : François Tanguy-Prigent (SFIO)
        Ministre du Ravitaillement : Paul Giacobbi (PRS), Paul Ramadier (SFIO) (à partir du 16 novembre 1944), Christian Pineau (SFIO) (à partir du 30 mai 1945)
        Ministre des Colonies : René Pleven (UDSR), Paul Giacobbi (PRS) (à partir du 16 novembre 1944)
        Ministre de l'Education nationale : René Capitant (UDSR)
        Ministre du Travail et Sécurité sociale : Alexandre Parodi
        Ministre des Transports et Travaux publics : René Mayer (PRS)
        Ministre des Postes, Télégraphes et Téléphones : Augustin Laurent (SFIO), Eugène Thomas (SFIO) (à partir du 27 juin 1945)
       
        Ministre de l'Information : Pierre-Henri Teitgen (MRP), Jacques Soustelle (UDSR) (à partir du 30 mai 1945)
        Ministre des Prisonniers, Déportés et Réfugiés : Henri Frenay (UDSR)
        Ministre de la Santé publique : François Billoux (PCF)
        Ministre de l'Afrique du Nord : Georges Catroux
        Ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme (à partir du 16 novembre 1944) : Raoul Dautry
              
              


En hommage aux "pieds-noirs".....
Envoyé par Mme A; Bouhier
Origine inconnue

              Il était une fois des milliers de petits garçons et filles vivant en Algérie, dans les milliers de villes et villages répartis sur tout le territoire qui allaient à l’école, grandissaient, jouaient, ne se doutant pas un seul instant de la catastrophe qui les attendait. Car, il faut bien parler de catastrophe humaine, provoquée par l’exil et les dommages collatéraux qui ont suivi.
              Mais le Peuple pied-noir a hérité de ses ancêtres toutes leurs qualités, celles des pionniers.

             En venant en France, ou ailleurs sur la planète, il ne s’agissait plus de défricher des terres incultes, d’assécher des marais, de lutter contre le climat et les maladies, de bâtir un pays. Il s’agissait de construire sa vie, sa famille, de faire sa place.
              Tous l’ont fait, dans l’honneur et la droiture, dans l’amour du travail bien fait, dans le respect de la parole donnée.

              Maintenant, que tous ces petits garçons et ces petites filles sont devenus vieux, ils témoignent. Les sites qu’ils ont créés sont nombreux, émouvants. Tous recréent cette vie d’avant, cette vie où ils étaient jeunes, insouciants et installés dans leur terre natale pour mille ans.

             Nous sommes des «Muhadjirouns» des exilés, des vrais sans espoir de retour, sans espoir tout court. Seuls restent nos souvenirs amplifiés par la nostalgie, que nous partageons à longueur de page sur le web ou dans des milliers de livres édités souvent à compte d’auteur. Nos publications deviennent nos racines. Elles veulent remplacer celles qui furent coupées brutalement l'année maudite de 1962.

             Qui peut nous comprendre? Rares sont les hommes et les femmes de bonne volonté qui puissent accéder à comprendre cette souffrance.

             Mais malgré tout cela, le peuple pied-noir qui va disparaître, comme toute chose vivante d’ailleurs, ne perd pas son caractère. Cette joie de vivre, cette bonne humeur et ce bruit qui le caractérise. Ce bruit de la parole et du geste dont on lui fait reproche encore aujourd'hui. Ce bruit qui cache ses pudeurs, ses tristesses et sa peine immense de l’Algérie perdue. Ce bruit qui est notre marque de fabrique.

              Ces milliers de petits garçons et de petites filles se retrouvent maintenant autour de la toile, partageant leurs textes d’avant, recroquevillés ensemble comme pour se tenir chaud dans leurs derniers moments. Leurs histoires, nos histoires seront les monuments de notre patrimoine national. On les visitera comme on visite un château perdu. Leurs enfants, leurs amis, les anonymes profiteront de ce jour annuel du patrimoine pour leur rendre l’hommage qui convient.

             Notre histoire est grandiose, nous étions des petites gens, nous sommes devenus grands. Malgré toute la rancœur que nous pouvons nourrir contre les politiques d’antan, la France nous a permis de vivre de manière économique sociale et culturelle en échange nous lui avons donné nos grands pères, nos pères nos frères pour la défense de sa liberté. Dans la France ce grand pays nous avons reconstruit nos familles, nos vies. A l'heure des bilans nous pouvons être fiers de nous.

NOUS AVONS SU NOUS INTÉGRER, NOUS......
D'AUTRES NE LE VEULENT TOUJOURS PAS ...
ET CONTRAIREMENT A NOUS, LA FRANCE LES PROTÈGE !!!!!!!!!



L’IRREDUCTIBLE MENHIR

Par M.José CASTANO, Août 2015


« Quand vient l’heure de l’adversité, tous deviennent courageux contre celui qui tombe »
(Lord Byron, « Sardanapale »)

       Je vais vous faire un aveu : Je suis un inguérissable nostalgique… Et cette nostalgie me vient tout simplement d’un présent qui n’est pas à la hauteur des promesses du passé. « Le passé est un fleuve qu'on ne remonte jamais » disait Henry Bataille. C’est la raison pour laquelle –je le confesse honteusement- j’éprouve une certaine tendresse pour Jean-Marie Le Pen.

       Je sais… je sais… Par les temps qui courent, ce n’est pas bien, ce n’est pas moral me direz-vous mais que voulez-vous ; je suis ainsi fait ! Je n’appartiens pas à la caste des oublieux, ni à celle des ambitieux, ni à celle des carriéristes sans foi ni loi…

       Jean-Marie Le Pen n’est ni fréquentable, ni honorable vitupère-t-on à l’envi… Et alors ? Dans ce monde grouillant de politiciens véreux qui composent le damier des prétendants au trône, qui l’est vraiment ?...

       Il adore être entouré, congratulé, aimé… Il apprécie particulièrement les chansons paillardes, le rire, la beauté sous toute ses formes, la vie quoi !… C’est grave docteur ?...

       Il aimerait l’argent, les femmes et le pouvoir… Eh bien ? Qui n’a pas rêvé de se prélasser avec délice -ne serait-ce qu’un instant- dans cet univers pernicieux que les « puissants » de ce monde fréquentent dans une indicible extase ?...

       Il serait également antisémite, islamophobe, xénophobe, homophobe, raciste et j’en passe… Bon, bon, d’accord… Connaissez-vous quelqu’un qui ne l’est pas ? La « bienpensance » ? Les « moralistes à la conscience pure » ? La « gauche caviar » ? Foutaise !... Vous croyez, vous, en ces bonimenteurs ?...

       Et quoi d’autre encore ? Ah oui, j’oubliais le principal… Il savoure particulièrement le fait de passer dans la « lumière » de l'actualité comme les acteurs le sont dans la lumière des feux de la rampe. C’est que Jean-Marie Le Pen est un acteur né ! Sa vocation réelle, ce sont les planches. Il aurait probablement excellé au théâtre dans un rôle de comique troupier : « Ah ! Brigands, vous ne jetterez pas à l'eau comme une huître un ancien troupier de Napoléon ! » se serait-il alors exclamé avec délice dans « La femme de trente ans », parallèle saisissant de cette pièce d’Honoré de Balzac avec la conjoncture présente… Mais le destin en a décidé autrement. En en faisant un chef de parti politique, il nous a privés d’un fabuleux acteur, d’un tragédien hors pair…

       Alors, à défaut de spectacle, Jean-Marie Le Pen fait de la politique en artiste. Depuis 60 ans, cet orateur né, ce tribun charismatique et visionnaire que tous les chefs de parti envient en grand secret, remplit les salles, harangue les foules, dénonce, condamne, provoque… tout en s’attardant avec bonheur sur les subjonctifs. 60 ans d’incantations, de controverses et de saillies légendaires…

       Qu’importe les réactions de la « nomenklatura » et des médias ! Lui, ce qu’il veut, c’est qu’on parle de lui. En bien ou en mal, peu importe ! L’essentiel, c’est qu’on parle de lui. Et plus on parle de lui, plus il est heureux. Son propre, c’est de provoquer à chacune de ses interventions, une extase organique, d’emmerder les cons(ciences) trop coincées et de tourner en dérision les sujets les plus graves.


       Sa constante, comme la célèbre devise de Pierre Dac, c’est d’être « pour tout ce qui est contre, et contre tout ce qui est pour ». Le pouvoir ? Ce n’est pas qu’il n’ait jamais voulu l’obtenir, ce n’est pas qu’il ait voulu fuir ses responsabilités comme le prétendent les docteurs ès sciences politiques et leurs satellites devins, c’est que, tout simplement, compte tenu de l’état avancé de délabrement de la France, il ne s’est jamais fait la moindre illusion sur la capacité de quiconque –lui compris- à empêcher son inéluctable naufrage.

       Qu’ils l’adulent ou le rejettent, pour la plupart des Français, Jean-Marie Le Pen, l’irréductible menhir, le champion de la provoc et de l’audimat, demeure à ce jour le dernier Gaulois de la politique française. Au crépuscule de sa vie, il sait n’attendre aucune indulgence de la part de ses détracteurs et, à l’instar d’Alfred de Musset, le « poète souffrant », laisse exhaler sa douleur : « Le monde n’a de pitié que pour les maux dont on meurt »…

       Alors, s’il doit mourir qu’il meure en sublime comédien qu’il est ! Son plus grand rôle lui tend les bras, celui qui le magnifierait aux yeux de la postérité : Sardanapale (1), ce roi légendaire de Ninive en Assyrie qui, voyant le pouvoir lui échapper à la suite d’une conspiration, choisit lorsqu’il se rendit compte que sa défaite était inéluctable, de se jeter en compagnie de sa favorite, Myrrha, dans les flammes d’un gigantesque bûcher.

       Mais, face à cette impuissance à contrarier ses passions et son destin, nul besoin de sang ni de mort violente. Et Racine de l’expliquer dans la préface de Bérénice : « Il suffit que l’action en soit grande, que les acteurs soient héroïques, que les passions y soient excitées, pour provoquer cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie ».

       Reclus dans son désespoir et sa tristesse, cerné par la trahison, acculé à une confrontation familiale destructrice qui le consume inexorablement, c’est dans un poème d’Alfred de Musset, « Tristesse », que cet homme, éternellement accusé des pires crimes médiatico-politiques, dans le couloir de la mort du politiquement correct depuis 60 ans, exprimera le 21 octobre 2014 dans le film de Serge Moati : « Adieu Le Pen », ses sentiments intimes et mélancoliques et confirmera sa nature à jamais tourmentée :

« Dieu parle, il faut qu’on lui réponde.
Le seul bien qui me reste au monde
Est d’avoir quelquefois pleuré. »

José CASTANO       
e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

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(1) - Sardanapale, drame de Lord Byron publié en 1821 en Angleterre
« Les plus désespérés sont les chants les plus beaux,

Et j’en sais d’immortels qui sont de purs sanglots »

(Alfred de Musset (1810-1857) dans sa « Nuit de mai »)

« L’ennemi n’est pas celui qui te fait face, l’épée à la main. C’est celui qui est à côté de toi, le poignard dans le dos » (Paulo Coelho - Ecrivain brésilien)

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Le chant de la colline
Poème Envoyé par Vitus



Au pied des collines endormies
Un couple amoureux échappé de la ville
S’en est venu sous l’Espigoulier
Ecouter de tout près le vent dans les pins
Fouler une neige de substance unique
Observer un ciel où se devine Dieu
Parler aux cigales qui n’en peuvent mais
Se baigner dans l’eau d’un paradis terrestre
Voir grandir deux fils à l’abri du vieux monde
Et sentir monter en eux la solitude
Qui les établira princes de leur vie.

Laisser couler sa vie ici
Est le plus sûr moyen pendant cinquante ans
De garder frais et joyeux ses vingt cinq ans;
Chamades de rossignols et d’hirondelles
Festival de landes beurrées de soleil
Quand la fin de l’été fait poindre ses rouilles ;
En fermant les yeux on entend dans les herbes
Descendre les troupeaux et la voix des pâtres,
Se disputer bruyamment pies et moineaux
Dans les gémissements de la terre tiède,
Le ventre bleu du soir s’endort à la crête
Et lui répond au matin sur l’autre crête
La joue fraîche et jaune d’un soleil en forme;

Ici c’est la paix du cœur qui ne veut rien
Figé dans le bonheur du temps arrêté
Figé dans le gel ou dans la canicule
Le temps suspendu en des mains éternelles
Le temps qui ne sait rien, le temps qui sait tout
Et la vie qui s’écoule au fil d’un cours d’eau,
Des provisions de blé au grenier du cœur
Le bruit du vent qui passe dans les feuillages
Et qui apprend aux feuilles des pas de danse
L’odeur amoureuse des fleurs de châtaigne
Et les mousses des collines au creux des mains
Quand l’hiver donne à la terre un air de cuivre
Que le ciel est lisse et dur à l’horizon
Et qu’on hume l’air comme un vent de grand large
Et le gris du soir qui marie terre et ciel,
Un univers fraternel peuplé d’amis,
L’amour de la vie dans le cœur de Quentin
Chaque temps béni entre soir et matin
Une lueur tendre aux yeux de Jérémie.

Vitus





Le GPRA n'a pas sa place
dans l'histoire officielle algérienne!

Liberté Algérie du 18 08 2015
Envoyé par M. P. Barisain
Quand la présidence opte pour la version française des accords d'Évian

              Une facette des accords d’Évian de mars 1962 est évoquée dans la contribution publiée ce mardi par Liberté et signé par le fils de Lakhdar Bentobal . Dénonçant « les manipulations de l’histoire, par ceux qui nous gouvernent, et ce dès les premières heures de l’indépendance » il revient sur le texte intégral finalisant les négociations entre les représentants algériens et français et qui aboutiront à l’indépendance. Khaled Bentobal repose une question, qui reste sans réponse claire à ce jour. Elle concerne la représentativité des négociateurs algériens. Le fils de l'ex-ministre de l'intérieur du Gouvernement Provisoire de la Révolution Algérienne (GPRA) se demande pourquoi la version actuelle du texte intégral des accords d’Évian publiée sur le site de la présidence est identique à celle publiée dans le journal officiel français du 20 mars 1962 ?
              Dans ces deux cas il est précisé que « les pourparlers qui ont eu lieu à Évian du 7 au 18 mars 1962 (...) entre le gouvernement de la République et le FLN ». Le site d’El Mouradia, dans sa version en langue française, a tout simplement copié la version élaborée par les représentants de Charles De Gaulle. Le choix des français était justifié par la non-reconnaissance du GPRA, mais celui des autorités algériennes reste sans explication "officielle".

               La UNE d'El Moudjahid datant du 19 mars 1962/©D.R.

               C’est d’autant plus surprenant, comme le rappelle le fils de Lakhdar Bentobal, qu’il y avait déjà une version algérienne. Elle a été publiée sur les dans l'édition du 19 mars 1962 du journal El Moudjahid.

              Dans cette version DZ du texte intégral des accords d’Évian il est question de pourparlers entre les représentants du gouvernement français et ceux du GPRA (Gouvernement Provisoire de la République Algérienne). Le FLN n’est pas mentionné dans la présentation des négociateurs. Pour Khaled Bentobal, dont le père était membre de la délégation algérienne, ne pas mentionner le GPRA est une "manipulation de l'histoire" étant donné qu’il était, au moment des pourparlers, le « seul et unique groupe légitime représentant l’Algérie avec tous les pouvoirs de décision ».

              Concernant les négociateurs algériens présents aux accords d'Évian de mars 1962, les noms sont les suivants:
              Krim Belkacem (1922 - 1970),
              Saad Dahlab (1918 - 2000)
              Lakhdar Bentobal (1923 - 2010)
              Amar Benaouda (1925 - )
              Mohamed Seddik Benyahia (1932 - 1982)
              Taïeb Boulahrouf (1923 - 2005)
              Seghir Mostefaï (1926 - )
              Redha Malek (1931 - )
              M'Hamed Yazid (1923 - 2003)
              Ahmed Boumendjel (1908 - 1982)
              Ahmed Francis (1912 - 1968)

              Même si ce n'est pas déclarée officiellement, l'effacement des "traces" du GPRA dans ce document n'est sans aucun doute que le résultat de la crise de l'été 1962. Le conflit entre l'armée des frontières incarnée par l'Etat-Major, et le pouvoir civil représenté par le gouvernement provisoire, n'a pas fait uniquement des victimes humaines. L'histoire officielle, même en catimini, n'a pas été épargnée. Vae Victis...
Salim KOUDIL              

              NDLR: pas besoin de sortir de Saint-Cyr pour savoir que la représentation des HLL à Evian était plus que floue et que la controverse GPRA-FLN comme signataire indifférait le Général qui n'avait qu'une idée : "larguer l'Algérie française" au plus vite et à n'importe quel prix , comme on lâche une mauvaise diarrhée .
              Les Algériens ont été floués comme tous les Français "entièrement à part" qu'ils étaient d'ailleurs encore. Maurice Allais, Prix Nobel, l'avait vu et proclamé dès la signature, mais comme pour Munich, le "lâche soulagement et la honte" ont primé.

Des explosions retentissent sur un site pétrochimique, la thèse d'un «acte malveillant» privilégiée
Par M. Gilbert Ibanez
Envoyé par M. P. Barisain
                   

              L'hypothèse d'un «acte malveillant» était privilégiée mardi après les explosions qui ont touché deux cuves de produits chimiques, entraînant un incendie spectaculaire qui n'a pas fait de blessés, sur un site pétrochimique de LyondellBasell au bord de l'étang de Berre (Bouches-du-Rhône). «Selon les premiers éléments de l'enquête, la probabilité que ces deux incendies de cuves distantes de 500 mètres puissent être accidentels est très faible. Les enquêteurs privilégient la thèse d'un acte volontaire», a affirmé une autre source proche de l'enquête.Vers 3 heures mardi, deux explosions ont retenti sur ce site proche de l'étang de Berre et de l'aéroport de Marseille-Marignane. Elles ont touché deux cuves, entraînant des incendies, dont l'un touchant une cuve...

              NDLR: Sondage Gallup du 26 juin : 16 % des Français sont favorables à Daesch ( mouvement islamiste radical) et 27 % chez les 18-25 ans !

              Voila le résultat de la déculottade de De Gaulle en 1962
              Qui se souvient du : 25 Août 1958 à 0 heure :

              * Marseille et Narbonne : incendie des dépôts pétroliers à Lavéra, La Mède, Saint-Louis, les Aygalades, Cap Pinède, Port de Marseille, Mourepiane.
              * Paris : attaque du garage de la Préfecture de police : 3 gardiens de la paix tués.
              - Attaque d'une fabrique de munitions dans les faubourgs de la ville : 4 policiers tués.
              * Vincennes : 1 brigadier de police tué
              * Toulouse : 2 cuves de supercarburant incendiées soit 1.200.000 litres.
              * Port La Nouvelle: 10 cuves contenants 8 millions millions de litres de fuel sont la proie des flammes.
              * Frontignan : tentative d'incendie de la raffinerie Mobil Oil. 5 bombes découvertes.
              * Le Havre : sabotage et incendie à la raffinerie ESSO de Notre Dame de Gravenchon.
              * Alès (Gard) : incendie de dépôt de carburant.
              * Cagnes sur Mer: sabotage de la voie ferrée, un train déraille.
              * Var : incendie de la forêt pour disperser les moyens de secours.
              * Paris : voiture de police attaquée. - 03 policiers blessés.

              27 Août 1958 :

              * Martigues-Lavéra : 1 jeep est attaquée - 1 brûlé.
              * Mourepiane : nouvelle explosion - un quatorzième réservoir menace d'exploser. A Mourepiane, plusieurs jours après, des bacs brûlent encore, et l'un d'eux explose. On compte dix-sept blessés ou disparus parmi les sauveteurs.
http://fresques.ina.fr/reperes-mediterraneens/fiche-media/Repmed00224/spectaculaire-attentat-fln-a-marseille.html
              * Narbonne : une douzaine de réservoirs de carburant en flammes.
              * Paris : - Ivry incendie du dépôt de véhicules militaires. 3 policiers tués, un blessé.
              - Gennevilliers : incendie du dépôt de carburant.
              - Porte des Lilas : un commando tente de forcer un barrage de police.
              - Villa Coublay : tentative de sabotage du terrain d'aviation.
              - Un sous officier en permission est assassiné dans le métro.
              * Salbris : sabotage de la voie ferrée Paris - Vierzon.
              * Vincennes : échec du sabotage de la cartoucherie, un policier tué.

              - 28 Août 1958 :
              * Rouen : 4 bases d'essence sous la proie des flammes au Petit Quevilly.
              - La raffinerie du Grand Quevilly est incendiée.
              * Mourepiane : nouvelle menace, le dépôt toujours en flammes.



hommage au Général JOUHAUD
Envoyé Par M. Migliaccio
Décédé voilà 20 ans

         Le général Edmond Jules René Jouhaud, est né le 2 avril 1905 à Bou-Sfer, à une vingtaine de kilomètres d'Oran en Algérie. Il nous quittait le 4 septembre 1995, inhumé à Royan où il reçu les hommages nationaux, laissant un grand vide dans la communauté des rapatriés d'Algérie pour laquelle il s'est tant battu.

         C'était un général d'armée cinq étoiles, Né de parents instituteurs, à Bou-Sfer, il est le benjamin d'une famille de six enfants, originaire de Limoges, établie en Algérie en 1870.
         Il fait ses études primaires à Bou Sfer, puis obtient le baccalauréat au lycée Lamoricière à Oran. Edmond Jouhaud entre à Saint-Cyr en 1924 ; il en sort en 1926 et est affecté au 35e régiment d'aviation

         Promu général de brigade aérienne en 1949, il commande les forces aériennes tactiques en Afrique du nord, puis l'école des mécaniciens de l'armée de l'air. En 1951, il est nommé commandant de la 1re région aérienne, puis désigné auditeur au Centre des hautes études militaires. En 1952, il est nommé commandant de la 1ère division aérienne puis commandant des forces aériennes françaises en Allemagne.

         En 1954, promu général de division aérienne, il dirige l'armée de l'air en Indochine. De retour en métropole, il est nommé major général de l'armée de l'air puis, le 1er février 1955, chef d'état-major des forces de l'armée de l'air. Général de corps aérien en 1956, il prend le commandement de la 5e région aérienne en Algérie en 1957 et devient adjoint inter-armées au général Salan, commandant supérieur interarmées en Algérie.

         Général d'armée aérienne en 1958, il est chef d'état-major de l'Armée de l'air.
         Le 22 janvier 1959, Edmond Jouhaud participe à un comité des affaires algériennes où de Gaulle lui demande : " Jouhaud, n'est-ce pas que c'est moi qui ai raison dans la politique algérienne ? " Jouhaud lui répond : " Mon général, je suis navré, mais je suis en désaccord avec vous. "

         Et le général de Gaulle dira un jour au général Ollié : " Jouhaud m'a bien énervé avec sa franchise mais il a eu le courage de me dire ce que tous les autres pensaient. "
         Le fait est que, installé aux commandes. Le nouveau chef de l'État (De Gaulle) nomme Jouhaud " commandant opérationnel " en Algérie, avant de faire de lui le chef d'état-major de l'armée de l'air, le 19 septembre 1959 , puis, en 1960, inspecteur général de l'armée de l'air.

         Mis en disponibilité sur sa demande en 1960, il participe au coup d'état d'Alger du 21 au 25 avril 1961 avec les généraux Challe et Zeller, bientôt rejoints par le général Salan. Après l'échec, il plonge dans la clandestinité et devient l'adjoint du général Raoul Salan à la tête de l'organisation armée secrète, responsable de la région d'Oran.

         Arrêté le 25 mars 1962, il est condamné à mort le 13 avril 1962 par le Haut tribunal militaire.
         Après sept mois passés dans une cellule de condamné à mort, il échappe de très peu à l'exécution : de Gaulle le gracie le 28 novembre 1968, grâce à une intervention de Jean Foyer, et parce que Pompidou, Sudreau, Giscard, Pisani… auraient mis leur démission dans la balance ; sa peine est commuée en détention à perpétuité ;
         1967 : il quitte la prison de Tulle en décembre ;
         1969 : il bénéficie d'une amnistie en juillet ; il est élu président de l'association nationale des rapatriés (FNR) ;
         1982 : il est réintégré dans les cadres de l'armée



L'amitié double les joies et réduit les peines
Envoyé par Mme Saurel Eliane

        
        J'ai reçu ce clin d’œil et je le trouve joli... L’amitié est un bien précieux, il est regrettable que la vie nous en éloigne quelquefois, mais le sentiment ressenti reste le même.

        J'ai appris que la vie c'est comme un rouleau de papier de toilette
        Plus tu approches de la fin, plus ça se déroule vite...
        J'ai appris que ce n'est pas parce qu'on a de l'argent qu'on a plus de classe
        Que ce sont les petites choses de la vie qui la rendent spectaculaire.
        Qu'en-dessous de la carapace de chacun, il y a une personne qui ne demande qu'à être appréciée et aimée.
        Que d'ignorer les faits, ne les change pas !
        J'ai appris qu' avec moins de temps qu'il me reste à travailler j'accomplis plus de chose.
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« …Egorger vos fils, vos compagnes… »    
Lettre ASAF 15/07
Envoyé Par Christian Migliaccio

La guerre en face
                   Notre pays vient d’être frappé une nouvelle fois par un attentat terroriste islamiste confirmant que la guerre que mènent les djihadistes en Afrique et au Proche-Orient se prolonge et se développe sur son territoire.
                   Cet ennemi ne respecte aucune des conventions de Genève : tenue militaire ou signe d’identification, respect des populations,… Bien au contraire, il vise en priorité des cibles civiles et désarmées, décapite et expose ses victimes pour créer la terreur, imposer sa volonté et soumettre la population à la charia.
                   Nous connaissons suffisamment l’idéologie islamiste totalitaire, ses buts de domination, de conversion et de conquête territoriale, ses complices, relais et soutiens pour pouvoir mener cette guerre avec succès.
                   Encore faudrait-il que nos dirigeants regardent les réalités telles qu’elles sont, avec lucidité et courage, qu’ils décident de combattre enfin avec détermination cet ennemi clairement identifié dans toutes ses dimensions et ramifications.
                   La comédie de la communication au plus haut niveau de l’Etat, se traduisant par un déchaînement de déclarations suintant la peur, doit cesser. Inutiles sont ces propos condamnant « des actes barbares et ignobles » sans aller au-delà, prônant « le rassemblement et l’unité des Français » sans jamais préciser autour de qui ou de quoi, incitant nos compatriotes « à rester calmes et à ne pas faire d’amalgame » tel un troupeau attendant un nouveau prédateur, réunissant quotidiennement des conseils de Défense sans qu’un plan d’action impliquant pour partie la population soit jamais présenté.
                   Nous voyons se développer une politique qui privilégie la communication à l’action, l’agitation à la mobilisation, l’émotion à l’explication et à la compréhension. Pourtant le déclaratoire n’est qu’une stratégie de temporisation et les faits sont têtus. Il est temps de mettre en œuvre une véritable stratégie de guerre mobilisant l’ensemble des ressources de la Nation.
                   Il serait en effet paradoxal de dénoncer la bêtise qui a consisté hier à construire une ligne Maginot incomplète en pensant que la neutralité de la Belgique empêcherait les armées allemandes de l’envahir pour atteindre la France et de se priver aujourd’hui, au nom de quelques principes généreux et naïfs, de dispositions et moyens efficaces pour détruire un ennemi aussi insaisissable que ces cellules terroristes et éradiquer leur soutien.
« L’armée au contact »
                   En France comme en Afrique et au Moyen-Orient, l’armée est au contact de l’ennemi. Sa mission première est d’assurer l’intégrité du territoire et de protéger la population. Or certaines zones de notre territoire national ne sont plus contrôlées par l’Etat. Ses services, dont les forces de l’ordre et parfois même de secours, ne peuvent plus s’y rendre. Ce sont des bandes qui imposent leur loi à leurs habitants. Il est urgent d’y restaurer l’état de droit et la sécurité dont le Premier ministre parle si souvent.
                   Les forces armées peuvent participer à cette « reconquête » , en soutien des forces de Police et de Gendarmerie, par exemple en quadrillant certaines « zones grises » pour permettre la fouille des bâtiments, l’arrestation des trafiquants, leur interrogatoire, leur condamnation éventuelle et l’expulsion d’étrangers en situation irrégulière, en particulier, ceux impliqués dans le financement du prosélytisme et du terrorisme islamistes.
                   Cessons d’exposer nos soldats comme des cibles de foire devant les mosquées et les synagogues pour une efficacité plus que douteuse, et employons-les avec leurs moyens, au sein de leurs unités, dans des actions dynamiques et offensives. Procédons, en Métropole, comme nous le faisons déjà sur le territoire national en Guyane, où nous menons des opérations militaires qui permettent de détruire les sites d’orpaillage des trafiquants brésiliens et surinamiens.
                   Dans cette lutte contre le terrorisme islamiste, les forces de sécurité intérieure et les armées doivent bénéficier de moyens renforcés. Pour avoir refusé la réalité des faits depuis plus de trente ans, nos responsables politiques ont fragilisé notre pays qui se trouve aujourd’hui en situation de grande vulnérabilité.
                   S’agissant des armées, la Loi de programmation militaire s’avère inadaptée pour faire face, efficacement et simultanément, à l’ennemi de l’intérieur et de l’extérieur. En dépit du ralentissement de la déflation initialement programmée, les effectifs, déjà insuffisants, devraient encore diminuer de près de 7 000 militaires dans les quatre années à venir. L’état général des matériels se dégrade de manière accélérée en raison de leur vétusté et de leur utilisation intensive dans des zones climatiques très éprouvantes. Les matériels nouveaux arrivent au compte-gouttes. Le niveau d’entraînement des unités s’effondre.
Des mesures urgentes sont à prendre :
                   arrêter dès à présent toute nouvelle déflation prévue dans la Loi de programmation militaire 2014-2019 ;
                   augmenter le budget de la Défense dès l’année 2015 à 1,6% du PIB pour arriver à 1,8% en 2016 et à 2% en 2017 ;
                   redonner aux formations militaires (régiments, bases) leurs propres soutiens pour améliorer ainsi leur réactivité et faciliter leur engagement en opérations ;
                   offrir aux militaires engagés dans l’opération Sentinelle des conditions de vie décentes leur permettant de tenir dans la durée et de ne pas se présenter fatigués et sans avoir pu parfaire leur entraînement au moment de leur prochain départ en Opex.
                   Le 14 juillet, anniversaire de la fête de la Fédération qui célèbre l’unité nationale, doit exprimer cette volonté des Français de se défendre. Selon un récent sondage du ministère, de la Défense, plus de 80% d’entre eux font confiance à l’armée et 60% estiment qu’elle doit voir ses moyens renforcés.
La REDACTION de l’ASAF     

    

Scenario Catastrophe ?   
Par M. Bernard Lugan
Envoyé Par M. Migliaccio
Qui arrêtera l'Etat islamique avant qu'il ne soit trop tard ?
Bernard Lugan imagine 2017 :
                                      Restons positifs ... sans être l'autruche !!

                  D"En 2017, la Libye et l'Algérie sont passées sous le contrôle deDaesh qui en a fait le Califat du Ponant. Profitant du désarmement moral des Européens, les islamistes décident de l'envoi, par vagues successives, de 4 millions de migrants vers l’Europe et plus spécifiquement vers la France, nouveau dâr al-harb. A bord de certaines embarcations, ont pris place des kamikazes chargés de couler les navires portant secours aux forceurs de frontières et cela, afin de déstabiliser encore davantage l'ennemi. L'opération est baptisée Prophète des mers.
                  Face à cette guerre navale asymétrique, les rares frégates ultra-sophistiquées de la marine française, taillées pour la lutte de haute mer, sont débordées. A l’inverse les navires garde-côtes qui auraient dû être construits depuis longtemps afin de sécuriser les frontières maritimes, manquent cruellement. Faute de prise en compte par les autorités politiques des enjeux stratégiques vitaux que constitue la frontière maritime méditerranéenne, la marine française est impuissante.
                  Au sud, harcelé le long d'un front ouvert depuis la Mauritanie à l'ouest jusqu'au Soudan à l'est, le dispositif Barkhane s'est replié sur le Burkina Faso afin de protéger la Côte d'Ivoire. Quant aux dernières réserves opérationnelles françaises disponibles après des années de déflation des effectifs, elles ont été positionnées autour de N'Djamena afin de couvrir le Cameroun. Boko Haram, un moment affaibli, a en effet refait ses forces grâce à des cadres venus de Libye, d'Algérie mais aussi de Syrie.
                  En France même, alors que se déroule la campagne présidentielle, plusieurs banlieues se sont soulevées à la suite de contrôles d'identité ayant dégénéré. En raison de la dissolution de plusieurs escadrons de gendarmes mobiles opérée sous la présidence de Nicolas Sarkozy, les forces de l'ordre qui n'ont pas les effectifs suffisants pour intervenir doivent se contenter de boucler les périmètres insurgés. Les associations d'aide aux migrants dénoncent l' "amalgame" et leurs mots d'ordre sont abondamment relayés par les médias.

                  Vingt cinq mille réservistes de la gendarmerie sont rappelés cependant qu’ un peu partout, face à la passivité de l'Etat, se constituent clandestinement des groupes de résistants prêts à passer à l'action. La France est au bord de la guerre civile.

                  Comment en est-on arrivé là ? Entre 2011 et 2017, conduite au chaos par l'intervention franco-otanienne, la Libye est passée de la plus totale anarchie au califat, Daesh ayant réussi à y engerber les milices. Quant au général Haftar, sur lequel la "communauté internationale" comptait pour constituer une troisième force, il n'a pas pesé lourd face aux jihadistes. Impuissante, l'Egypte s'est illusoirement retranchée derrière un mur électronique cependant que, quotidiennement, des attentats y entretiennent un climat de guerre civile. Quant à la Tunisie, une artificielle quiétude y règne car les jihadistes qui ont besoin d'un pays-relais, se gardent de trop y tendre la situation, se contentant d'y maintenir une pression calculée. Après plus d'un demi-siècle de gabegie, de détournements de fonds publics, de népotisme et de récriminations à l'égard de l'ancienne puissance coloniale, l'Algérie, cible principale des islamistes de toutes obédiences depuis la décennie 1990, a, quant à elle, basculé dans l'islamisme à la suite d'émeutes urbaines déclenchées par l'effondrement de la rente pétrolière.
                  Tel est le scénario auquel nous pourrions nous attendre à la veille de l'élection présidentielle française. Avec une Marine sans moyens, mais en première ligne face à la déferlante venue du sud, une Armée de terre aux effectifs rognés et isolée sur le rideau défensif sahélien et une Gendarmerie démotivée en raison de son alignement sur le modèle policier."
                  

                  
   


Devoir d'expression d'un citoyen (pas) ordinaire
Envoyé par M. Jolivet
Lettre ouverte à nos gouvernants, à nos parlementaires et aux partis politiques

           " La démocratie est fondée sur la vertu " (Montesquieu). L'auteur de "L'esprit des lois " nous rappelle que la démocratie exige nécessairement la vertu politique qui se traduit, selon lui, par "l'amour des lois et de la patrie " Mais est-ce bien le cas de notre démocratie ? Cet amour des lois et de la patrie guide-t-il vraiment ceux qui dirigent notre pays, que ce soit au niveau de l'exécutif ou à celui du législatif ? On peut en douter sérieusement car depuis longtemps la classe politique et les élites qui la nourrissent, ayant probablement oublié ce qu'est la patrie, ont cependant compris comment utiliser à leur profit les failles de ce système de gouvernement loué pourtant par tous les hommes épris de liberté et d'égalité. Ces élites ont choisi de faire de la politique une profession, un métier fort éloigné de ce qui devrait être une vocation tournée vers le service de la collectivité. Elles en vivent donc, et cela leur permet de bénéficier d'une rente de situation confortable à laquelle elles s'accrochent. Cela dit, elles semblent de plus en plus oublier le rôle noble du politique en confondant allègrement le bien commun, l'intérêt de l’État et de la Nation avec leurs ambitions personnelles, leurs intérêts propres ou ceux de leur parti. C'est ainsi qu'il y a bien longtemps que le peuple est écarté et n'a pas son mot à dire sur des sujets capitaux qui conditionnent pourtant son avenir. Mais ces sujets – dérangeants – ne doivent pas être évoqués, ce ne serait pas respectable. Alors, à défaut de traiter les problèmes, on occupe la scène en abusant de la communication sur des sujets secondaires avec la complicité de la majorité des médias qui orientent l'information ou la manipulent, en occultant ce qu'il n'est pas souhaitable que le peuple sache, en divisant les Français selon le principe "diviser pour régner" sur des sujets de société et en lançant, avec une anticipation scandaleuse et éhontée, la campagne pour l'élection présidentielle. Ce n'est pas ce que le citoyen attend des partis politiques et des gouvernants. Ce n'est pas ainsi qu'on sert les intérêts de l’État et de la Nation et qu'on œuvre pour le bien commun. L'essence du politique n'est-il pas, en effet, d'assurer la sécurité à l'extérieur et la concorde à l'intérieur en maintenant une certaine cohérence interne de la société ?
           Force est de constater qu'on est aujourd'hui non seulement loin de cette vision des choses mais qu'on s'achemine progressivement mais sûrement vers une fracture identitaire qui conduira à la violence et donc à l'affrontement en raison du flux permanent et injustifié de cette immigration massive, non contrôlée, dont la culture et la religion (l'islam) invalident tout espoir d'intégration, et à plus forte raison d'assimilation. Le pire est que nos élites politiques l'ont bien compris mais que, pour certains, ils ont renoncé à modifier le cours des choses par lâcheté, par manque de courage, tétanisés par le discours des procureurs de la bien-pensance et que, pour d'autres, ils le favorisent cyniquement par simple calcul politicien à court terme qui s'apparente à de la trahison à l'égard de la nation française. Dans les deux cas, c'est un suicide de la nation qui est organisé.
           Rappelons tout d'abord ce qu'est la patrie puisque ce mot a disparu du langage d'une grande partie de nos élites politiques.

           
           La patrie s'identifie au patrimoine, c'est à dire à l'ensemble des biens que nous avons reçus de nos pères en héritage. C'est donc à la fois l'héritage et la situation patrimoniale qui en découle. C'est pourquoi le concept de patrie établit bien un lien réel entre l'aspect spirituel et l'aspect matériel, c'est à dire entre la culture et le territoire. Il mêle donc les valeurs et l'aspect spirituel qui composent la culture d'une nation. Cela dit, le lien entre la paternité et la descendance explique pourquoi le patriotisme (à ne pas confondre avec le nationalisme) est une valeur morale et pourquoi ce patrimoine spirituel transmis par nos parents crée en nous le devoir de respect et d'amour pour tout ce qui fait partie de la patrie, à savoir son histoire, ses traditions, sa langue. Et de cette valeur qui cimente la nation découle un autre principe qu'il ne faut pas oublier, la fidélité, notion essentielle qui participe à l'unité d'un peuple. Car c'est par la fidélité à cet héritage qu'on transmet ce qu'on a reçu à ceux qui viennent après nous.Cette transmission à la descendance est essentielle et vitale.
           Il n'y a là rien de xénophobe ou de raciste. C'est ce qui permet à tout peuple, à toute nation d'exister.

           Alors, pour ceux qui contesteraient ce constat de dérive criminelle qui consiste à encenser l'immigration au détriment, voire contre le peuple français, il convient de poser le problème en leur demandant de répondre de façon objective à quelques questions simples, puis à en tirer les conséquences. Mais nos gouvernants et les représentants du peuple sont-ils prêts à le faire ? Il faut qu'ils soient conscients que cela se terminera mal car le laxisme, le manque de courage ou le déni de réalité conduiront naturellement à l'éclatement de la nation, et ce pour au moins trois raisons : le flux migratoire permanent, la démographie compte tenu du taux de natalité de cette immigration, sa culture et sa conception rétrograde de la société.
           Car, enfin, l'islam est-il compatible avec la démocratie et avec nos valeurs ? La réponse n'est pas évidente et il ne suffit pas de répondre oui ou de l'affirmer, comme on l'entend régulièrement chez certains.
           1. En effet, l'islam admet-il la séparation du spirituel et du temporel, du sacré et du profane ? La réponse est non. C'est indubitablement contraire à nos valeurs et à notre culture.

           2. L'islam admet-il la laïcité ? La réponse est non, ce qui est également contraire à nos valeurs. Il faut rappeler que la loi de séparation des églises et de l’État de 1905 a été imposée par la force aux chrétiens, dans un pays de tradition catholique depuis la fin du Vème siècle. Reconnaissons ici que le christianisme a rendu possible l'instauration d'un espace politique autonome en Occident. Et s'il fallait trouver une seule explication au développement des nations occidentales dont les racines plongent précisément dans le christianisme, c'est bien là qu'il conviendrait de chercher. C'est de cette tension permanente entre foi et raison qu'a jailli l'esprit de liberté qui a amené l'Occident au stade de développement qui est le sien aujourd'hui, tout ce qui a finalement cruellement manqué à d'autres civilisations comme l'islam en particulier et qui les a maintenues et les maintient dans la misère et l'obscurantisme. Les flux migratoires vers nos pays en sont la confirmation. La laïcité est donc bien le moteur du progrès.

           3. Pour l'islam, la femme est-elle l'égale de l'homme ? La réponse est non et, là encore, c'est une donnée fondamentale inacceptable et contraire à nos valeurs et à notre culture.

           4. La charia, la seule loi reconnue de ceux qui se réclament de l'islam est-elle compatible non seulement avec la République française mais avec la démocratie ? La réponse est encore non, mille fois non.
           Comment donc, dans ces conditions, ces deux cultures pourraient-elles être compatibles sur un même sol ?
           Ne pas vouloir le comprendre, vouloir cacher la réalité nous conduira inévitablement à une nouvelle guerre de religion et donc à une guerre civile pour être en mesure de dominer l'autre ou de ne pas être dominé par l'autre, ce qui revient finalement au même.

           Alors, pour essayer de contourner la difficulté et occulter cette différence rédhibitoire, certains nous parlent d'islam modéré, ce qui est un non-sens. En effet, il suffit de se reporter aux textes pour bien comprendre que l'islamisme – que certains voudraient opposer à l'islam – est contenu dans l'islam. Il est l'intégralité de l'islam. C'est l'application à la lettre de tout le Coran. C'est ce qu'appliquent les musulmans fondamentalistes, intégristes et autres djihadistes, y compris ceux, adeptes des Merah, des Couachi, des Coulibaly, qui vivent sur notre sol et qui sont de plus en plus nombreux. C'est ce que vient d'appliquer Yassin Salhi en égorgeant et en arrachant au couteau la tête d'un innocent en Isère. On peut éventuellement parler de pratique modérée de l'islam, mais pas d'islam modéré. Tout le problème est là. Sachons nous prémunir d'un drame prévisible en tirant les enseignements de l'histoire. Le cas des chrétiens d'Orient, peu enviable aujourd'hui face à l'intolérance et à la barbarie, devrait faire réfléchir alors que le christianisme est né dans cette région du monde, il y a plus de deux mille ans, bien avant l'islam. Le cas du Kosovo est également emblématique. Cœur historique de la Serbie, il est récemment devenu indépendant par la volonté d'une population devenue majoritairement musulmane en quelques décennies seulement du fait de l'immigration albanaise dont le taux de natalité était supérieur à celui des Serbes qui ont dû fuir leur terre.

           Partant de cette vérité cruelle mais implacable, on ne peut pas laisser faire n'importe quoi dans notre pays en ne voulant pas traiter ce problème qu'il faut, au contraire, aborder résolument sans plus tarder, avec mesure mais avec fermeté. C'est d'ailleurs l'intérêt de nos compatriotes musulmans qui ont réussi leur intégration. Il devient urgent maintenant de stopper cette islamisation rampante et injustifiée de notre pays.
           Car ce sont des bombes à retardement qui ont déjà pris racine et qui se développent, et qui exploseront tôt ou tard. C'est déjà fait d'ailleurs pour certaines et celle particulièrement meurtrière de janvier 2015 n'a constitué en fait qu'un aperçu de ce qui attend les Français qui pourraient découvrir et subir l'horreur de nouveaux types d'attentats encore inconnus dans notre pays. Et il faut bien être conscient que c'est l'école de la République qui crée ces monstres, cette école qui est devenue le creuset de la libanisation future de la France. C'est dire s'il est urgent de la réformer ! Un certain nombre de principes doivent donc être appliqués dont celui de précaution. C'est pourquoi un responsable politique ne peut pas être un citoyen comme les autres car on ne fait pas de politique avec de bons sentiments. Son rôle, sa responsabilité lui interdisent de se laisser guider par l'émotionnel et le compassionnel démagogiques à ce niveau car il doit se projeter, avoir une vision à long terme – c'est à dire bien au-delà du mandat qui lui a été confié – qui tienne compte des intérêts du pays et de son peuple. Il doit donc toujours envisager le pire pour qu'il ne se produise pas s'agissant notamment de la sécurité de la nation et de son unité, cette dernière étant conditionnée par son identité. Il est donc indispensable d'en tirer les conséquences pour rompre ce processus criminel engagé à marche forcée qui conduit à la fracture de notre identité et à l'affrontement. Un certain nombre de mesures doivent donc être envisagées et appliquées.

           1. Il faut tout d'abord rappeler solennellement à tous que la France a au moins deux mille ans d'histoire qui reposent sur ses racines gréco-romaine et chrétienne. La chrétienté en a même fait la fille aînée de l’Église par le baptême de Clovis. Alors, certes la sécularisation est passée mais il n'en demeure pas moins qu'elle reste une terre de tradition catholique. C'est son héritage historique, spirituel et culturel, auquel nous devons rester fidèles en le transmettant à notre descendance, n'en déplaise à certains qui considèrent que rappeler les racines chrétiennes c'est faire une relecture historique frelatée qui aurait rendu la France peu à peu nauséeuse. Ils oublient ainsi ou n'ont pas compris que c'est précisément le christianisme qui a conduit à la laïcité en séparant le spirituel du temporel, ce que refuse l'islam et qui pose donc problème. Ce qui est nauséeux c'est de renier les racines chrétiennes de la France. Alors, ceux, de culture différente de la nation française qui nous ont rejoints (ou qui nous rejoignent), l'ont fait par choix – personne ne les y a forcés – et on est donc en droit d'attendre d'eux qu'ils fassent l'effort nécessaire pour intégrer notre société en se soumettant à nos lois, à notre mode de vie et à nos traditions. C'est ainsi que leur descendance s'inscrira dans la nation française et s'appropriera ses valeurs. Cela doit leur être précisé et ceux qui ne sont pas prêts à l'accepter n'ont pas leur place dans notre pays et sont invités à le quitter pour un pays musulman.

           2. Il faut ensuite appliquer un principe de précaution pour éviter une catastrophe annoncée: refonder notre politique d'immigration et envisager un moratoire portant sur plusieurs années sur l'accueil de ressortissants de pays de culture modelée par l'islam (à l'exception des réfugiés politiques et des étudiants).
           C'est en effet le droit du peuple français de dire (au besoin par référendum) qui et combien d'étrangers il souhaite accueillir sur la terre de ses ancêtres ; supprimer le regroupement familial ; réformer notre code de la nationalité (durcir les conditions d'attribution et supprimer son obtention automatique à 18 ans) ; supprimer la double-nationalité à l'exception des ressortissants de l'Union européenne ; fermer les mosquées salafistes et les écoles coraniques qui distillent la haine de tout ce qui n'est pas musulman; réformer notre politique familiale pour éviter de favoriser la natalité chez les étrangers.

           3. Enfin, un troisième volet portant sur l'application stricte de la loi, y compris par la force : expulsion des clandestins (ils sont hors-la-loi) et suppression de l'AME qui n'aura plus de raison d'exister ; expulsion des familles polygames vers leur pays d'origine (50 000 familles hors-la-loi) au besoin en leur accordant une aide au départ; expulsion effective des déboutés du droit d'asile (entre 40 000 et 50 000/an) ; application d'un vrai droit d'asile, réservé aux seuls réfugiés politiques ; réforme rapide du fonctionnement de Schengen qui n'a pas été créé pour la libre circulation au sein de l'Union européenne des clandestins ; application stricte de la loi sur le port de la burqa : il n'est pas admissible de devoir subir la présence de tels accoutrements vestimentaires qui agressent nos consciences sans compter les risques sur son utilisation pour commettre des attentats (comment les accepter par exemple dans un restaurant sur les Champs Élysées parce que la police, présente, n'applique pas la loi ?; comment accepter la présence de femmes en burqa dans une tribune officielle au cours d'une cérémonie militaire récente dans une enceinte militaire à Brest ?) ; arrêt du cofinancement de la construction des lieux de culte, notamment des mosquées, par les mairies et associations qui ne respectent pas la loi ; suppression du subventionnement du culte musulman par la taxe versée aux imams dans les abattoirs halal (subventionne-t-on le culte catholique dans les autres abattoirs ?
           Non, alors évitons les discriminations) ; interdiction du subventionnement du culte musulman par des pays étrangers (Maghreb, Pays du Golfe) et renvoi des imams étrangers dans leur pays; réforme de l'école en supprimant les ELCO (Enseignement de la Langue et de la Culture d'Origine) véritable frein à l'intégration des jeunes immigrés et enseignement de notre Histoire de France non révisée, car la repentance, ça suffit.

           On peut ajouter à cette réflexion indispensable, l'actualité étant ce qu'elle est, le problème des clandestins qui traversent la Méditerranée. Depuis le début de cette année c'est plus de 120 000 clandestins qui ont été recueillis. Et ce ne sont pas des chrétiens ou des minorités persécutés ayant fui leur pays. Dans cette affaire, l'Union européenne et donc nos dirigeants se montrent non seulement incapables de gérer efficacement une telle situation mais adoptent des mesures suicidaires. Au lieu d'établir un blocus maritime au plus près des eaux territoriales africaines, on envoie les bâtiments des marines européennes à la limite des eaux territoriales libyennes pour recueillir des milliers de clandestins quotidiennement. C'est une pure folie.

           D'autant plus que parmi ces clandestins se mêle un contingent non négligeable de djihadistes (l’État islamique l'a promis et le fait) et les fameux passeurs que l'Union européenne veut combattre sont en fait des États (Libye, Turquie, État islamique) qui organisent cette invasion. Alors, nos dirigeants vont-ils continuer à commenter l'actualité au lieu d'agir ? Quant au Haut commissaire de l'ONU pour les réfugiés qui déclare que l'UE est en mesure d'accueillir un million de personnes, peut-être pourrait-il les diriger plutôt vers les pays du Golfe (Arabie saoudite, Qatar...) de même religion plus adaptés à leur culture.

           La situation est grave et on peut constater où ont conduit seulement quatre décennies de laxisme, d'angélisme, de manque de courage, de déni de réalité pour certains, et de cynisme, de calcul bassement politicien pour d'autres. Pour conquérir et conserver le pouvoir, nos élites politiques ont sacrifié les intérêts de la nation qui relèvent d'une vision à long terme à celui de leur obsession et de leur appétit du pouvoir et de ses privilèges, qui ne relève, lui, que du court terme.
           Il serait peut-être utile, voire nécessaire et salutaire d’insuffler un peu d'esprit militaire dans la gouvernance de notre pays. Il est, en effet, temps de cesser de plonger dans la désespérance le peuple français qui constate, impuissant jusque là, qu'on favorise lâchement et de façon injustifiée la mutation de son identité.

           Le 26 juin 2015, Général (2s) Antoine MARTINEZ



    

LE FIL À RETORDRE
Envoyé par M. Aymes


              Gégé-la-flemme se demande pourquoi la maîtresse a dit ce matin qu'il lui donnait du fil à retordre, vu qu'il ne se rappelle pas lui en avoir jamais donné à tordre et qu'il est impossible de retordre du fil si on n'en a pas déjà tordu. D'ailleurs il est impossible qu'il lui en ai donné à tordre, encore moins à retordre, parce que du fil, il n'en a jamais sur lui. Et s'il en avait, il ne le donnerait pas, il le vendrait. Si encore elle avait dit : " Tu me vends du fil à tordre "C'aurait été différent.

              Mais tout cela est idiot. A quoi bon tordre soi-même du fil quand tous les quincailliers en vendent du déjà tordu et, en plus, barbelé. En admettant qu'elle ait dit : " Tu me donnes du fil de fer barbelé à détordre ", il aurait compris, Gégé-la-flemme. Détordre du fil barbelé se conçoit mieux que retordre du fil qui ne l'est pas.

              La vérité, pense Gégé-la-flemme, c'est que la maîtresse a l'esprit complètement tordu, encore plus que le fil. Et qu'elle ne compte pas sur lui pour le lui détordre, parce que, si ça se trouve, son esprit, en plus d'être tordu, il est barbelé. Dans ce cas, faudrait y aller avec des tenailles mais ce n'est pas possible vu que la maîtresse n'est pas à prendre avec des pincettes et que lui, de toute façon, il n'est pas outillé.
De Claude Bourgeyx        





De Gaulle à Mostaganem
De Monsieur Alain ALGUDO

           Chers Amis,

           Il a été le témoin direct de cet événement, voici le contenu du document manuscrit que j'avais obtenu de Jean-Pierre laugier (+), fils de notre dernier maire de MOSTAGANEM, Monsieur Lucien LAUGIER : 
           "Journées des 5 et 6 juin 1958 : Le cinq en fin d'après-midi l'équipe municipale et les employés de mairie badigeonnent la route à partir de La Stidia de « Algérie Française » et de « Vive DE GAULLE ! »
           Un conseiller municipal ,M. ESCOLANO, s'approche de mon père et lui dit : Lucien, je ne sens pas ce type-là, il va nous trahir ! Le 6 juin après son envolée lyrique, éclate la phrase que nous attendions tous :
           « Vive l'Algérie française ! » Après le discours mon père amène DE GAULLE dans son bureau afin qu'il puisse se reposer et là s'enchaîne une conversation sur MOSTAGANEM, ses environs, la charge d'un maire etc..etc...
           Au moment de se séparer mon père debout face à DE GAULLE lui dit : « On nous a tellement berné que nous ne savons plus ce qu'il en est. »
           DE GAULLE pose les deux mains sur les épaules de mon père et lui dit :
           Monsieur le Maire vous pouvez avoir confiance en moi !


           Moralité : le 24 avril 1961 mon père était arrêté, mis en camp avec un bonne partie de l'équipe municipale puis expulsé en juin. Le reste de la famille suivait, le fils aîné en septembre, les 2 autres enfants priés de rejoindre en octobre la métropole, et ma mère en décembre."
signé J.P LAUGIER  

LE « SAC » DE PASQUA AU SERVICE DE DE GAULLE.
Envoyé par Mme Marquet


        La responsabilité pleine et entière de De Gaulle ne peut être écartée dans les assassinats, enlèvements, disparitions, tentatives de meurtres, chantage, trafic d’armes et de drogue, blanchiment d’argent sale, criminalité sous toutes ses formes, et j’en passe, de « sa police parallèle », de « ses barbouzes » qui depuis 1958 ont été recrutés par l’organisation mise sur pied par ses plus proches collaborateurs : Charles Pasqua, Jacques Foccart, Roger Frey, Alexandre Sanguinetti, Paul Comiti, Christian Fouchet, Dominique Ponchardier, Jean Bozzi.

        Il s’agit bien sûr du SAC (Service d’Action Civique), organisation paramilitaire dirigée par Pierre Debizet, qui employait des truands de très grande renommée, comme Jo Attia, Christian David, dit le beau Serge, Georges Boucheseiche et des dizaines d’autres dévoués corps et âme (et portefeuille) à De Gaulle.

        Au verso de la carte d’adhérent était inscrit : « Le titulaire s’engage sur l’honneur à apporter inconditionnellement son soutien à la poursuite des objectifs définis par le général De Gaulle ».

        (Le SAC n’était pas une nouveauté mais une remise en activité du service d’ordre du défunt RPF qui, dès 1946 mobilisait une force paramilitaire d’environ 16.000 hommes sous la responsabilité du commissaire Jean Dides, et s’était montré particulièrement actif lors des élections municipales de 1947 en assassinant plusieurs militants lors des réunions organisées à Marseille par le Parti Communiste et la SFIO).

        Dans un premier temps, avant d’être entièrement mobilisé contre l’OAS, le SAC avait organisé une multitude d’actions d’infiltration, d’attentats et d’assassinats contre le FLN et le MNA : nombreux mitraillages de « bars » arabes de Barbès et de la banlieue fréquentés soit par des «messalistes», soit par des FLN, qui forcément provoquaient des ripostes sanglantes au sein de la même communauté (plus de 4000 morts en métropole dont une grande partie est comptabilisée à l’encontre de l’OAS, ce qui est absolument contraire à la vérité).

        L’affaire Ben Barka qui a fait couler tellement d’encre (remis au général Oufkir et assassiné dans une villa de la banlieue parisienne), l’enlèvement du colonel Antoine Argoud, à l’hôtel Eden-Wolf de Munich, l’affaire Markovic qui implique un membre influent du SAC, François Marcantoni, les époux Pompidou et Alain Delon. Sans oublier l’assassinat du commissaire Galibert par Christian David qui blesse grièvement les deux adjoints Gouzier et Gibeaux. L’élimination physique du leader camerounais Félix Moumié, en Suisse. Le renversement loupé de Sékou Touré en Guinée, en avril 60, qui a vu mourir deux hommes du 11° Choc, dont le capitaine Lamy et l’agent du SDECE Paul Favier ainsi que le massacre et la capture de 3 agents. L’assassinat de l’ingénieur général Besse. Le «suicide» du juge Boulouque. La mort dans un « accident d’avion » de Michel Baroin. La liquidation de Patrice Lumumba. Outel Bono abattu en 1973 rue de la Roquette à Paris. Thomas Sankara tué de deux balles dans la tête et pour clore cette liste non exhaustive, l’assassinat organisé par Foccart de Sylvanus Olympio, leader d’opposition, dont le sous-officier meurtrier deviendra général-président.

        J’ajouterai pour terminer cette longue liste d’assassinats politico-crapuleux, les affaires toujours non résolues, des prince de Broglie, Boulin et Fontanet.

        Bien évidemment cette « police parallèle » n’existe que dans l’imagination populaire.

        Selon Constantin Melnik, qui on le rappelle fut le conseiller spécial de Michel Debré sur ces polices parallèles et autres barbouzes, il y aurait eu environ 500 assassinats politiques entre 1958 et 1962 à mettre à l’actif du SDECE, sous la responsabilité du général Paul Grossin (fondateur de la « main rouge ») : 135 en 1960 et 103 en 1961, dont une douzaine d’hommes politiques. L’Ecole de formation des cadres du SAC se situait à Saint-Germain en Laye, elle était dirigée dans un premier temps par le colonel de Rancourt puis, ensuite, par le Colonel Rémy et l’instructeur chef était le capitaine Sambo. Les finances de l’organisation sont contrôlées par André Rives, futur député UDR et Jacques Baumel, secrétaire général de l’UNR. Le commissaire Jean Dides est chargé de noyauter la police nationale et Roger Wybot, directeur de la DST, les services spéciaux.

        L’article 7 de la brochure remise aux adhérents précise : « Nous sommes tous soumis à une autorité hiérarchique. Pour nous militants du SAC, la hiérarchie c’est tout. Notre chef, le général de Gaulle, a délégué ses pouvoirs au secrétaire général auquel il donne ses instructions. Les ordres, que vous recevez dès aujourd’hui de votre chef de groupe sont considérés comme émanant directement du général, notre chef à tous. »

        Le SAC devait jouer un rôle important en 1968 sur ordre du général de Gaulle. Il avait programmé la préparation d’une grande rafle des délégués syndicaux, des militants communistes et d’extrême gauche, qui serait organisée par son Service d’Action Civique. Cette rafle concernait 41 villes et l’internement d’environ 52.400 personnes. (Cette décision sera abandonnée par peur d’une insurrection nationale)

        Le 18 juillet 1981, Jacques Massié, chef du SAC de Marseille, est assassiné avec toute sa famille dans sa bastide près d’Auriol. Le SAC le soupçonne de les trahir au profit de la gauche communiste. Marie-Dominique, son épouse, sa mère, son père et son beau-frère, sont étranglés un par un à l’aide d’une cordelette. Son fils Alexandre, 7 ans, est frappé à coups de tisonnier puis achevé au couteau afin de ne plus entendre ses râles. Les corps sont transportés au fond d’une mine désaffectée. Jacques Massié est à son tour assassiné à coups de poignard dès son retour à 3 h. du matin.

        « Nous exécutons un ordre venu d’un niveau supérieur », déclareront les coupables.

        Pierre Debizet, l’un des patrons du SAC est inculpé mais bénéficie d’un non-lieu.

        Une commission d’enquête est formée mais la «droite» refuse d’y participer.

        Le SAC sera dissout suite à cette effroyable tuerie par le président François Mitterrand le 3 août 1982.
2 Juillet 2015, Manuel Gomez
http://magoturf.over-blog.com/2015/07/le-sac-de-pasqua-au-service-de-de-gaulle-9.html




Je ne suis pas Charlie
Envoyé Par M. Schembri
        

           Je ne suis pas un politicien .... un monsieur vivant comme un citoyen.... Charlie est mort avec ses crayons.... face à une bande de cons.... ils ne sont pas mort pour rien.... puisque la France leur a porté son soutien.... eux ont accomplis leur devoir ils sont partis.... il serait temp d'être unis.... votre place vous l'avez eu par le vote.... ne mettez plus en doute vos paroles et vos fautes .... finis les querelles différence d'opinion.... le temps de reégir avant que nous l'ayons dans l'oignon ....

           Président de France votre campagne pour le changement.... la France attend attend il serait temps.... enfin vivre comme de vrais francais .... dans votre emisicle assister et vous ecouter.... plus de jours d'absence que de présence.... cela dit sans manière sans complaisance.... au bord de l'asphixie .... en finir avec ces petits pourris .... qui nous envahissent allez au coeur des cités .... pour combatre un djihad déjà fabriqué....nous avons les moyen de faire le tri .... parmi lesquelles nombre de candidats déjà partis .....reviennent au pays pour nous tuer dans la haine.... d'autres partis preneur pour ne pas citer la famille LE PEN ....representant une elite representant d une france qui rit .... le pays tour entier a repondu a votre appel .... à votre tour d'y repondre et responsable comme tel .... ne laissons pas de place à de telles horreurs.... prouvons malgré tout, nous somme debout sans peur ....alors au travail messieurs pour notre délivrance .... pour faire revivre notre beau pays qu'est la FRANCE

           Liberté égalite fraternité, votre serviteur Henri Schembri
           



Lettre ouverte à ce réfugié
Envoyé Par M. Bernard Viot
Nos lecteurs nous prient de publier ce message refusé par plusieurs médias

       Salut,

       Je t’ai vu à la télévision dimanche soir. Tu débarquais triomphant de ton bateau pneumatique sur cette île. Je t’ai entendu jubiler, que tu avais 20 ans, que tu étais chrétien et que tu fuyais la guerre.

       Les médias occidentaux, gangrénés par des journaleux gauchisants ne savent plus quoi faire pour essayer de nous culpabiliser. J’avouerai que ces images et ton discours m’ont mis mal-à-l’aise. Alors j’ai réfléchi. Ce que j’ai à te dire ne va pas te plaire. Ça ne plaira pas non plus à tous ces humanitaires, ces comités de soutien et ces ONG qui t’utilisent comme matière première de leur petit business.

       Si toi qui as 20 ans refuse de te battre pour ton pays, qui va le faire?

       Je vais faciliter ta réponse. Il te suffira d’évoquer les points Godwin pour me discréditer. Tant pis, les leçons de l’histoire seules peuvent nous éviter de refaire indéfiniment les mêmes erreurs. Il y a 71 ans, l’Europe a connu un autre débarquement. Des gamins de 20 ans comme toi sont venus par milliers.

       Pas pour nous envahir mais pour nous libérer. Pas pour lâchement sauver leur cul, mais pour se battre. Ils sont morts pour des idées, pour un rêve de liberté, dans un pays qui n’était même pas le leur. Parce que c’était des hommes de devoir et qu’il fallait le faire.
       Je ne dis pas qu’ils sont morts en héros. La mort n’est jamais belle. Certains ont atrocement souffert, d’autres sont morts comme des chiens. Mais ils l’ont fait.

       Tu commences à comprendre où je veux en venir? Je sais bien qu’il y a des perspectives plus réjouissantes que de devoir prendre les armes et se battre. Le politiquement correct et la bien-pensance dominante font que l’on glorifie désormais les fuyards et les déserteurs. Sache qu’il y a encore dans cette Europe de sans-couilles quelques hommes d’honneur, quelques patriotes, - estampillés vieux cons rétrogrades par toute la fange des fiottes qui te soutiennent -, pour qui tu n’es qu’un lâche.
       Tu n’as pas de courage, tu n’as pas d’honneur, tu n’as plus de pays. Je ne te méprise pas, tu n’en vaux pas la peine.

       Tu as réussis à escroquer tes parents pour avoir de quoi payer les passeurs, tu continueras à vivre en parasite puisque c’est comme ça que ça fonctionne et que c’est l’idéal qu’on t’a fait miroiter.

       Il y a cette autre question qui découle de la première et qui entretient mon malaise. Si tu n’aimes pas assez ton pays pour te battre pour lui, que viens-tu faire chez moi? Ne me dis pas que tu vas aimer ma patrie comme la tienne: tu viens de lui tourner le dos. Au moindre problème tu reprendras ta route. Je sais que je ne peux pas compter sur toi.

       On dira que je suis un sale con nationaliste, que mes propos puent l’extrême-droite. On m’accusera d’être xénophobe, que mes propos sécrètent de la haine. Tes nouveaux petits copains médiatico-humanitaro-donneurs de leçons ne vont pas me louper.
       Tu peux me haïr, c’est facile. Mais sache une chose: dans 30 ans, quand tu regarderas en arrière et que tu verras ce gosse de 20 ans qui a refusé de se battre chez lui, tu te détesteras. Tu comprendras ce que je voulais dire. Mais il sera trop tard.

       Tant pis pour toi.

Jeferson, Août 2015       
      


PHOTOS DE BÔNE
Envoi de M. Jacques Cataldo





Photo envoyée par M. J. Cataldo






Photo envoyée par M. J. Cataldo




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Terreur islamiste : Daesh et Hamas,
les deux visages du califat

(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul)
Envoyé par : Francephi diffusion
Entretien avec Gilles Falavigna et Marc Brzustowski, auteur, de Daesh et Hamas, les deux visages du Califat (Propos recueillis par Fabrice Dutilleul).

« Il y a des milliers de Jihadistes
potentiels ou dormants en France.
Pour 1 000 partis en Syrie,
combien sont partis ailleurs ?
Combien ne sont pas partis ?
Comment les gérer ? »


           Votre ouvrage recoupe une actualité sanglante…
           Nous sommes en guerre, mais elle n’a pas commencé avec les attentats de Paris. Ce n’en est que la tragique confirmation. Bien sûr, l’attentat contre Charlie hebdo est une attaque contre la liberté d’expression. C’est une attaque contre nos valeurs. Elle était tapie dans l’ombre depuis l’affaire des caricatures, l’assassinat de Théo Van Gogh, aux Pays-Bas, les Fatwas contre Robert Redeker et, plus anciennes, contre Salman Rushdie. Mais ce qui compte, maintenant, est de comprendre les motivations des jihadistes, l’expression protéiforme de leur ciblage. « L’apartheid français » concédé par Manuel Valls fausse complètement le message des mesures de fermeté pourtant annoncées. Le « tout est pardonné » des survivants ne vaut guère mieux. Avec cet attentat, tous les journalistes devront, qu’ils le veuillent ou non, garder en mémoire la menace d’être une cible et consciemment ou non, ils lisseront leur propos.

           La manipulation des médias serait donc un des facteurs-clé de l’islamisation de la France et de l’Occident ?
           Oui, le « politiquement correct », c’est « Nous sommes Charlie » qui devient, ensuite « Pas d’amalgame ». Par ce subterfuge, on s’interdit l’analyse qui commence par s’intéresser aux sources auxquelles puisent les terroristes islamistes et les marges « d’empathie » ou de compréhension qu’ils se sont constitués, par la conquête de certains esprits, au moment-même d’agir.

           Dans Daesh et Hamas, les deux visages du califat, vous expliquez les événements du Moyen-Orient, entre autres par la concurrence entre Daesh et Al-Qaïda…
           La suprématie de Daesh en Syrie rendait obligatoire des coups d’éclat d’Al Qaïda et c’est bien ce qui s’est passé à Paris. Cette surenchère dans la complémentarité des rôles est patente, dans les revendications et cibles de Coulibaly (une stagiaire de la police et l’HyperCacher de la Porte de Vincennes, au nom de Daesh), à l’ombre des frères Kouachi, concentrés à « faire payer » son « blasphème » à l’équipe de Charlie, pour le compte d’Al Qaïda du Yémen et de la Péninsule arabique.
           Cette guerre n’est pas importée et ne vient pas de nulle part ou comme on veut nous le faire penser, serait l’œuvre de déséquilibrés ou d’extrémistes dévoyés. Elle est globale, civilisationnelle. Les mots ont un sens. Et mal nommer les choses est plus qu’ajouter au malheur du monde. Le théâtre des opérations de cette guerre est médiatique et juridique. C’est ce que nous tentons de démontrer dans notre livre et, malheureusement, l’actualité nous a donné raison.

           Quelle va être l’évolution de la menace terroriste ?
           Que la terreur soit grandissante est une évidence. L’asymétrie des conflits et des forces en présence engendre que le terroriste passe inaperçu, isolé. Les loups solitaires correspondent à la description trouvée dans les manuels des organisations islamistes, bien avant le 11 Septembre (dès les années 1990). Le sentiment d’insécurité développera l’insécurité et génèrera des émules au Djihad. Une multitude d’actes mineurs passe inaperçue et sape la société pour que la portée d’un acte majeur soit amplifiée. Il y a des milliers de Jihadistes potentiels ou dormants en France. Pour mille partis en Syrie, combien sont partis ailleurs ? Combien ne sont pas partis ? Comment les gérer ?

           Quel est le fond du problème ?
           De Paris à Washington, on nous exhorte à ne pas faire d’amalgame. L’erreur dans cette perception de l’Islam est de sous-estimer son ancrage juridique qui permet, qu’individuellement, un Musulman puisse être pacifiste et tout en étant, d’ailleurs, salafiste. Non, il ne s’agit pas de déséquilibrés à enfermer en HP pour quelques petites années et qui n’auront pas de procès. Mais cette réalité n’arrange pas le pouvoir !

           Comment traiter le problème ?
           D’abord par la reconnaissance et l’approfondissement de la connaissance de l’ennemi, d’une part. Il est urgent « d’appeler un chat un chat ». Ce sont les valeurs judéo-chrétiennes qui ont fait la grandeur de l’Occident. Alors un nouveau regard sur Israël peut être riche d’enseignements. Les citoyens de ce pays, cerné à 2 contre 100 par leurs ennemis sont plus en sécurité que nous le sommes en France. Les Juifs de France qui partent en masse l’ont bien compris. C’est aussi ce que réaliseront, peut-être, les Kurdes demain, si un autre conflit contre les milices chi’ites ne vient pas supplanter celui contre Daesh. Un retour précis sur les événements de Gaza et de Syrie en 2014, sur les parrains qui entretiennent ces mouvements – ce que propose cet ouvrage parce qu’ils sont intimement liés – permet cette analyse.
+++

           Daesh et Hamas, les deux visages du Califat, Gilles Falavigna et Marc Brzustowski, Éditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa, 270 pages, 26 euros.
           Commande par internet (paiement 100 % sécurisé par paypal ou carte bancaire) sur notre site www.francephi.com.

           Francephi diffusion - Boite 37 - 16 bis rue d’Odessa - 75014 Paris - Tél. 09 52 95 13 34 - Fax. 09 57 95 13 34 – Mél. diffusion@francephi.com
Philippe Randa est écrivain, chroniqueur politique et éditeur (www.francephi.com). Ses chroniques sont libres de reproduction à la seule condition que soient indiquée leurs origines, c’est-à-dire le site www.francephi.com, « Espace Philippe Randa ».


La Vieillesse est laide
Envoyé par M. Sauveur Teuma
C'est ce que j'entendais dire par ma grand-mère:"La Vecchiaia è Brutta"


    "La Vecchiaia è BRUTTA"...  
         Lorsque ce vieil homme est décédé dans l'aile gériatrique d'une maison de retraite d'une petite ville australienne, tout le monde a cru qu'il ne laissait rien de valeur derrière lui.

         Mais lorsque les infirmières ont fait la liste de ses maigres possessions, elles ont découvert ces écrits. Leur nature et leur qualité étaient telles que le personnel de la maison de retraite en a fait des photocopies, et qu'elles ont été distribuées à tous les employés de l'hospice.
         Une infirmière a même emmené une copie de ces écrits à Melbourne. Depuis, l'unique titre de gloire du vieil homme a été publié dans les éditions de Noël de nombreux magazines australiens, ainsi que dans des magazines traitant de la santé mentale. Ces pensées simples mais éloquentes ont même été transformées en diaporama.
         Et ce vieil homme, qui n'avait rien de plus à offrir au monde, est désormais l'auteur de ces pensées "anonymes" qui connaissent un grand succès .

Vieil homme grincheux.

      Que voyez-vous, infirmières ? . . .. . .Que voyez-vous ?
      À quoi pensez-vous.. . lorsque vous me regardez ?
      À un vieil homme grincheux, . . . . . . pas très sage,
      Aux habitudes hésitantes .. . . . . . . .. et au regard perdu dans le lointain ?

      Qui bave en mangeant .. . ... . . et ne répond jamais aux questions.
      Qui, lorsque vous criez . . "J'aimerais que vous fassiez un effort !"
      Semble ne pas réagir du tout . . . à toutes ces choses que vous faites.
      Un homme qui perd . . . . . .. . . toujours une chaussette ou une chaussure ?

      Qui, en résistant parfois . . . ... vous laisse faire ce que vous voulez,
      Pour le nourrir et le baigner . . . .et pour remplir ces longues journées ?
      Est-ce que c'est à cela que vous pensez ?. . Est-ce que c'est ce que vous voyez ?
      Alors ouvrez les yeux, infirmières. Car vous ne me voyez pas.

     Je vais vous dire qui je suis . . . . .. Alors que je suis assis ici,
      Alors que je vous obéis, .. . . . alors que je mange ce que vous me donnez.
      Je suis un enfant de dix ans . . J'ai un père, une mère,
      Des frères et des sœurs .. . . .. . qui tous s'aiment beaucoup.

      Je suis un garçon de 16 ans . . . .. vif et motivé,
      Qui n'a qu'un espoir : rencontrer . . .. . . au plus vite celle qu'il aimera.
      Je suis un futur marié de vingt ans . . . ..au cœur palpitant.
      Je peine à me souvenir des vœux .. .. .que j'ai promis d'honorer.

      Maintenant âgé de 25 ans . . . . .j'ai désormais des enfants.
      Qui ont besoin de mes conseils . . . et d'un foyer heureux et sûr.
      À 30 ans, .. . . . . mes enfants grandissent vite,
      Unis comme les doigts d'une main . . .. par des liens qui devraient être durables.

      À 40 ans, mes jeunes fils .. .sont devenus grands et sont partis,
      Mais ma femme est toujours à mes côtés . . pour voir que je ne leur en veux pas.
      À 50 ans, à nouveau, .. ... des bébés jouent autour de moi,
      À nouveau, il y a des enfants à la maison . . . . Ma bien-aimée et moi.

      Le pire n'est plus à venir, il est déjà là . . . . Ma femme n'est plus.
      Je me tourne vers le futur ... . . . . Je tremble de peur.
      Car tous mes enfants ont désormais leurs .. . . propres petits.
      Et je pense au temps qui passe . . . et à tout l'amour que j'ai reçu.

      Je suis désormais un vieillard . . . . . . .. et la nature est particulièrement cruelle.
      La vieillesse est une mauvaise blague . . . . . . . qui nous fait paraître stupides.
      Le corps s'écroule .. .. . La grâce et la vigueur disparaissent.
      Il ne reste plus qu'une pierre . . . là où autrefois j'avais un cœur.

      Mais au fond de cette vieille carcasse. il reste un jeune homme, tapi dans l'ombre,
      Et de temps en temps . . . . . mon cœur épuisé s'emballe
      Lorsque je me souviens de tous les moments joyeux . . . . .. .
      Je me souviens aussi des moments douloureux.

         Et j'aime et je vis . . . . . . . de nouveau ma vie.
      Je repense à toutes ces années, bien trop peu nombreuses . .bien trop vite parties.
      Et j'accepte ce triste état de fait . . . Rien ne dure éternellement.
      Ouvrez donc les yeux .. . . . .. . . Ouvrez les yeux, et regardez bien.

      Je ne suis pas un vieil homme grincheux .
      Regardez de plus près . . . . et admirez .. .. . .. .... . MOI !!


         Souvenez-vous de ces pensées lorsque vous croiserez une personne âgée que vous aurez envie d'ignorer, sans faire l'effort de chercher l'âme d'enfant qui vit en son sein.
         Car un jour, nous aurons tous cet âge avancé !
         Les choses les plus belles et désirables de ce monde ne sont ni visibles ni tangibles. Elles doivent être ressenties avec le cœur !


LIVRE D'OR de 1914-1918
des BÔNOIS et ALENTOURS

Par J.C. Stella et J.P. Bartolini

             Tous les morts de 1914-1918 enregistrés sur le Département de Bône méritaient un hommage qui nous avait été demandé et avec Jean Claude Stella nous l'avons mis en oeuvre.
             Jean Claude a effectué toutes les recherches et il continu. J'ai crée les pages nécessaires pour les villes ci-dessous et je viens d'ajouter Petit, Clauzel, Guelât Bou Sba, Héliopolis, des pages qui seront complétées plus tard par les tous actes d'état civil que nous pourrons obtenir.
             Vous, Lecteurs et Amis, vous pouvez nous aider. En effet, vous verrez que quelques fiches sont agrémentées de photos, et si par hasard vous avez des photos de ces morts ou de leurs tombes, nous serions heureux de pouvoir les insérer.
             De même si vous habitez près de Nécropoles où sont enterrés nos morts et si vous avez la possibilité de vous y rendre pour photographier des tombes concernées ou des ossuaires, nous vous en serons très reconnaissant.
             Ce travail fait pour Bône, Aïn-Mokra, Bugeaud, Duvivier, Duzerville, Herbillon, Kellermann, Milesimo, Mondovi, Morris, Nechmeya, Penthièvre, Randon, Kellermann et Millesimo, va être fait pour d'autres communes de la région de Bône.
POUR VISITER le "LIVRE D'OR des BÔNOIS de 1914-1918" et ceux des villages alentours :
CLIQUER sur ces adresses : Pour Bône:
http://www.livredor-bonois.net

             Le site officiel de l'Etat a été d'une très grande utilité et nous en remercions ceux qui l'entretiennent ainsi que le ministère des Anciens Combattants qui m'a octroyé la licence parce que le site est à but non lucratif et n'est lié à aucun organisme lucratif, seule la mémoire compte :                          J.C. Stella et J.P.Bartolini.
 


NOUVELLES de LÁ-BAS
Envoyées d'Algérie

Annaba: Deux morts et un blessé grave sur le chantier de la nouvelle Cour de justice
Envoyé par Roland
http://www.lestrepublicain.com/annaba/item/24468-deux-morts-et-un-bless%C3%A9-grave-sur-le-chantier-de-la-nouvelle-cour-de-justice


lestrepublicain le 28/07/2015 l Par : Boufessioua Sofiane

           Un grave accident dans un chantier de l’entreprise de bâtiment «BATIMETAL » chargée de la construction du nouveau siège de la Cour de justice au quartier Les Crêtes, s’est produit hier après­midi peu avant 15h.
           L’accident d’une extrême gravité, dû au manque de mesures de prévention, a fait deux morts et un blessé grave qui aurait succombé à ses blessures, selon les dernières informations.
           Les victimes qui ont fait une chute d’environ 40 mètres et âgées de 32, 35 et 40 ans, sont respectivement originaires d’El­Berda, Sidi Salem et Hjar­Ediss. L’ampleur du choc laisse imaginer l’horreur.
           L’accident s’est produit après que des planches en bois eurent lâché lors de l’opération de coffrage. Le procureur de la République arrivé sur place, a constaté l’inexistence des mesures de sécurité à l’origine de cette tragédie.
           Précisons, que l’opération de secours des éléments de la Protection civile a été marquée par une présence d’une foule impressionnante.

           Boufessioua Sofiane

          NDLR:




L’Algérie n’est ni une nation ni un peuple!
Envoyé par Régis
http://dzactiviste.info/lalgerie-nest-ni-une-nation-ni-un-peuple/


DzActiviste.info Publié le lun 20 juil 2015 l Par : Said Radjef

           M Bouteflika rendez l’Algérie à la France! Ce ne n’est pas de gaieté de cœur que je vous dis cela, c’est avec une grande douleur que je vous exhorte à le faire…En agissant ainsi, l’histoire consacrera votre nom à vie parce que vous aurez épargné de terribles tragédies à ce pays, à ce peuple…Je ne suis ni fils de harki ni un bâtard de fafa… J’ai pris le sein du militantisme et de la résistance citoyenne chez les ténors du PPA-MTLD. En m’adressant ainsi à vous, j’ai les ombres d’Ali Zammoum, de A Fadhel, de Krim, de Abbane, de Ben Boulaid, de Ben Bella, d’Ait, de Messali, de l’Emir Abdelkader, de Baya Hocine, de Meddad… et de tous les chouhadas sincères en face de moi. On n’est ni peuple ni une nation. En guise de réponse aux accusations de Cheikh Belhaddad qui l’accablait du titre de traitre et d’assimilationniste, Cheikh Mohand Ou El Hocine eut cette réponse: » Oui les français sont des mécréants, mais nous, nous sommes des ignorants; je préfère être avec des mécréants intelligents et audacieux qu’avec des ignorants… »

           Partout, tels des rats affamés, les algériens ferraillent, conspirent, détruisent avec violence leur dignité, leur liberté…Cela ne date pas d’aujourd’hui, cette malédiction a s’autodétruire, l’algérien la traine depuis que le monde est le monde. Regardez vos généraux, vos ministres, vos Walis, vos directeurs, votre administration, vos services secrets, vos partis politiques, vos universitaires…sont-ils des éléments avec lesquels on peut construire un État Nation, ou sont-ils ces ignorants dont Cheikh Mohand Ou El Hocine en a parlé deux siècles avant nous?

          NDLR:




Le Tchad interdit la burqa pour des raisons de sécurité après le double attentat-suicide
Envoyé par Pierre
http://www.jeuneafrique.com/237398/politique/le-tchad-interdit-la-burqa-pour-des-raisons-de-securite-apres-un-double-attentat-suicide/


Jeune Afrique 17/06/2015 l Par : AFP

           Le Tchad a décidé mercredi d'interdire le port de la burqa et du turban pour des raisons de sécurité après le double attentat-suicide qui a fait 33 morts lundi à N'Djamena.

           Deux jours après les attentes-suicides à N’Djamena, qui ont fait 33 morts et une centaine de blessés, le Tchad a décidé de prendre plusieurs mesures pour renforcer sa sécurité. « Le port de la burqa doit cesser immédiatement à compter de ce jour, non seulement dans les lieux publics et les écoles mais sur toute l’étendue du territoire », a annoncé mercredi 17 juin le chef du gouvernement tchadien, Kalzeube Pahimi Deubet, lors d’une adresse aux leaders des différentes communautés religieuses à la veille du début du ramadan.
           « Le port de la burqa, ou tout autre système de port de turban où on ne voit que les yeux, ce camouflage est désormais interdit », a ajouté le Premier ministre, demandant aux chefs religieux de relayer le message dans leurs « prêches », « lieux de cultes » et « mosquées ».

           Instructions fermes

           Le Premier ministre tchadien a précisé que « des instructions ont été données aux services de sécurité d’entrer dans les marchés et de ramasser toutes les burqas qui y sont vendues et de les brûler ». Il a prévenu que « tous ceux qui refusent d’obtempérer et qui se hasarderaient à braver la mesure en portant la burqa doivent être arrêtés, jugés en référé et condamnés ».

           Cette décision intervient après le comité de crise formé mardi soir au retour du président tchadien Idriss Deby Itno d’Afrique du Sud où il avait participé au 25e sommet de l’Union africaine. « Des instructions fermes ont été données au gouvernement et aux services de sécurité (…) Des mesures supplémentaires (de sécurité) ont été prises par le chef de l’État », a expliqué Kalzeube Pahimi Deubet.
           Le gouvernement a décrété trois jours de deuil national. Dans le même temps, l’enquête se poursuit. Le parquet de N’Djamena a annoncé mardi plusieurs interpellations. Grâce aux caméras de surveillance, les deux kamikazes ont également pu être identifiés. Les images ont également permis de contredire la version selon laquelle les auteurs de l’attaque étaient arrivés en moto.

           Attaques simultanées

           Les deux attaques simultanées contre le commissariat central et l’école de police de N’Djamena n’ont pas été revendiquées mais le Tchad les a attribuées au groupe islamiste nigérian Boko Haram. L’armée tchadienne est engagée en première ligne dans une opération militaire régionale depuis le début de l’année contre l’insurrection de Boko Haram.

           La capitale tchadienne était déjà placée sous haute surveillance policière, mais cela n’a pas suffi à empêcher les attentats.

           Mardi, Idriss Deby avait estimé que ce type d’attaque était prévisible. « Je ne suis pas trop surpris puisque depuis notre engagement le 17 janvier 2015 aux côtés des pays qui sont menacés par les terroristes (Nigeria, Niger, Cameroun, NDLR), j’ai continuellement dit au gouvernement de ne pas baisser la garde », a-t-il déclaré.

          NDLR: il faut que ce soit un pays musulman qui nous montre le bon sens. La fin de la guerre d'Algérie nous avait déjà montré que le port du voile était bien commode pour transporter des armes ou même dissimuler des terroristes .
          




L’Algérie face au péril salafiste : Des imams réclament une «police des mœurs»
Envoyé par Augustin
http://www.elwatan.com/actualite/l-algerie-face-au-peril-salafiste-des-imams-reclament-une-police-des-moeurs-18-08-2015-301795_109.php http://www.elwatan.com/actualite/l-algerie-face-au-peril-salafiste-des-imams-reclament-une-police-des-moeurs-18-08-2015-301795_109.php


Par Liberté Algérie | 16/05/2015   l Par : Rédaction
L’offensive du courant wahhabite n’épargne plus personne.

          Et les atteintes aux libertés individuelles deviennent un phénomène à large échelle. Réservés jusque-là à certains salafistes zélés, les actes de moralisation touchent désormais les fonctionnaires de l’Etat.
          Ainsi, dans le sillage d’une campagne de dénigrement des femmes non voilées et qui se baignent sans hidjab, le journal arabophone Echourouk a fait parler le secrétaire général de la coordination des imams et fonctionnaires des affaires religieuses et waqfs, Djelloul Hedjimi.
          Ce dernier estime qu’il «faut créer une police des mœurs» qui aura pour mission de s’occuper des délinquants et des femmes qui «portent des vêtements» non conformes à la charia.
          Le syndicaliste des imams s’est même transformé en spécialiste des sciences sociales, puisqu’il estime que «les cas de harcèlement se multiplient en été» à cause de la «généralisation des tenues dépravées».

           Le journal cite également des femmes et hommes issus de diverses disciplines qui répètent tous la même rengaine.
          Ces discours, véhiculé par certains médias depuis quelque temps, rappellent étrangement l’atmosphère qui a régné dans le pays au début des années 1990. Avant le mois de Ramadhan, des activistes, qui sévissent notamment sur les réseaux sociaux, avaient mis en garde contre les «tenues légères» que porteraient les femmes.
          Certains sont même passés à la menace en avertissant qu’ils allaient filmer celles mises à l’index. Ils n’ont rien fait de concret, malgré l’existence de dépassements et des propos malveillants prononcés à l’encontre de certaines femmes. Le journal Liberté rapporte qu’à Tizi Ouzou, des salafistes ont distribué des tracts insultants pour les femmes qui ne portent pas le voile.
          Ce discours est véhiculé jusque dans certaines mosquées où des imams – officiels ou pas – font de la misogynie leur cheval de bataille.

           Les actes se multiplient
          Ce sont ces réflexions qui ont servi de lame de fond à ceux qui, parmi les islamo-conservateurs, ont critiqué la loi portant protection des femmes contre les violences conjugales et les violences sociales. Ils justifient leurs arguments par «le souci de préserver la famille».
          Mais en réalité, le problème est ailleurs ; il réside dans l’incapacité de certains milieux à concéder une place pour les femmes dans la société. Les actes d’atteinte à une des libertés fondamentales, à savoir choisir son mode vestimentaire, se multiplient. Une jeune femme a été empêchée, dimanche dernier, d’accéder au tribunal d’Alger parce qu’elle portait un débardeur.
          Comble de l’ironie, sa mère qui portait un haut identique a réussi à accéder dans l’enceinte de l’établissement. Pas la fille que les policiers considèrent comme «jeune» ! Avant cela, une jeune fille s’était vu refuser les soins dans un hôpital d’Oran en raison de «vêtements non conformes».
          Au début des années 1990, les islamistes du FIS aspergeaient d’acide les femmes qui portaient des pantalons. Certains responsables estimaient cela comme étant des «actes isolés». Mais ce sont les actes de cette nature qui ont poussé à la violence des années 1990.

           Plus grave que tout, les autorités semblent ne pas être concernées par la montée en puissance de ces nouveaux gardiens de la morale.
          Une attitude qui risque de conduire le pays vers la création d’une police des mœurs !
Ali Boukhlef           


“L’islamisme est un totalitarisme”
Envoyé par Pierre
http://www.liberte-algerie.com/actualite/lislamisme-est-un-totalitarisme-229607

Liberté Algérie l Par : Djamila Benhabib 20/07/2015
Lors d’une conférence à Montréal

           “L’islamisme politique est un totalitarisme, comme l’a été le fascisme et le nazisme. Il doit, à ce propos, être combattu en tant que tel”, a déclaré la militante et auteure algéro-canadienne, Djamila Benhabib, vendredi soir, lors d’une conférence organisée par le Carrefour littéraire de Montréal. Revenant sur la décennie noire avec ses sigles de l’horreur (FIS, AIS, Fida, GIA, etc.), la conférencière a estimé que l’expérience algérienne était peu connue du monde.

          Ce n’est qu’à la suite de l’attaque du 11 Septembre 2001 de New York que l’on s’est rendu compte qu’on faisait face à un phénomène transnational, porteur de dangers qui menacent la planète toute entière. Elle en veut pour preuve la montée de l’islamisme et de son bras armé, en l’occurrence l’État islamique, dans nombre de pays, comme la Tunisie, l’Égypte, la Syrie, la Libye, l’Irak, etc.
           Pour le cas de l’Algérie, la montée de l’islamisme qui a maillé la société repose sur deux leviers que sont le système éducatif et le code de la famille. C’est que, ajoute l’oratrice, la femme a toujours été un enjeu de société. Mais comment en est-on arrivé là ?
           Mme Benhabib accuse le wahhabisme et les riches monarchies du Golfe de “subventionner” l’islamisme politique qui instrumentalise la religion à des fins de prise de pouvoir. En outre, au-delà des intérêts économiques, l’intervenante s’interroge sur l’alliance nouée depuis 1945 entre les États-Unis et l’Arabie saoudite. “Les États-Unis ont une grande responsabilité dans ce qui arrive aujourd’hui au monde, avec cette flambée du terrorisme”, dit-elle. L’avènement du Printemps arabe a permis l’émergence de mouvements islamistes qui sont portés au pouvoir, bien que les révolutions dans ces pays aient été menées par des sociétés civiles laïques avec à la pointe du combat pacifique la femme démocrate. Mais pour Benhabib, la question demeure entière : comment construire la démocratie dans le monde arabe ? Vaste chantier s’il en est.
           Pour étayer son propos, l’auteure de Ma vie à contre-Coran avance deux préalables : la séparation du politique du religieux et l’égalité entre l’homme et la femme. C’est de cette seule façon qu’on peut concevoir l’ancrage de la modernité dans le monde arabe, pronostique la conférencière pour qui l’intégrisme est “une idéologie contraire à la démocratie”. La candidate malheureuse du Parti québécois (PQ) à la députation en 2012 et en 2014 dit assumer pleinement la signature du Manifeste de Paris initié par des figures de proue de l’anti-islamisme, comme Mohamed Sifaoui. Ce document revendique la criminalisation du salafisme et l’interdiction des organisations affiliées à la nébuleuse des Frères musulmans. Paraphrasant Nazim Hikmat, la militante qui siège au sein du Réseau international des femmes laïques considère que “la tyrannie n’est pas éternelle”. D’où cet espoir têtu que le combat de Djaout et Alloula ne sera pas vain.
          Y.A..

          NDLR: Le drame de ces analyses , c'est que la différence entre l'Islamisme et l'Islam n'est pas définie au départ. L'étiquette commode d'intégriste ne suffit pas. Si appliquer le Coran à la lettre est un mal, c'est que le Coran est à modifier, et c'est ce que l'auteur suggére: "séparer le politique du religieux" et "égalité entre la femme et l'homme", ce qui remet en cause fondamentalement les injonctions d'Allah transmises par le Prophète. Depuis le XVème siécle, modifier un iota ou même traduire le Coran sont un péché, d'où l'immobilisme du monde islamique, car c'est par les femmes que changent les sociétés, puisqu' elles sont en première ligne dans l'éducation de l'enfant jusqu'à 12 ans, âge où tout est cuit.


MESSAGES
S.V.P., Lorsqu'une réponse aux messages ci-dessous peut, être susceptible de profiter à la Communauté, n'hésitez pas à informer le site. Merci d'avance, J.P. Bartolini

Notre Ami Jean Louis Ventura créateur d'un autre site de Bône a créé une rubrique d'ANNONCES et d'AVIS de RECHERCHE qui est liée avec les numéros de la Seybouse.
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sur le site de notre Ami Jean Louis Ventura

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De M. Viviana PEREA

Bonjour, Monsieur, Madame
Je me permets de vous consulter car je suis en train de faire une recherche sur l´Algérie à l´époque de la colonie française.
1. J´aurais besoin des informations par rapport à l´ancienne ville de Saint-Joseph, relativement près de Bône (Annaba). Où puis-je trouver des informations concernant un accident de train survenu le 14 ou le 15 novembre 1899. Savez-vous quel journal puis-je consulter?
2. Savez vous où puis-je consulter par rapport à une invasion de sauterelles survenue à Bône en juillet ou août 1914.
En vous remercient vivement de m´orienter veuillez recevoir, Monsieur, Madame, l´expression de mes sentiments distingués.
         Dr. Viviana PEREA
Mon adresse est : ernesto.perea@free.fr



De M. Pierre Jarrige

Chers Amis
Voici les derniers Diaporamas sur les Aéronefs d'Algérie. A vous de les faire connaître.
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Pierre Jarrige
Site Web:http://www.aviation-algerie.com/
Mon adresse : jarrige31@orange.fr



DIVERS LIENS VERS LES SITES

M. Gilles Martinez et son site de GUELMA vous annoncent la mise à jour du site au 1er Septembre 2015.
Son adresse: http://www.piednoir.net/guelma
Nous vous invitons à visiter la mise à jour.
Le Guelmois, guelma-collectif@orange.fr




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Je ne peux par y croire !
Envoyé par Annie
     Un jeune migrant (mot à la mode) résidant en France depuis 6 ans se rend à POLE EMPLOI et dit à l'employé :
     "Je ne veux plus vivre aux dépens de la société et des œuvres sociales... Je veux travailler !"
    L'employé le regarde, réfléchit et lui dit :
    "Quel homme chanceux vous êtes... Nous avons une offre d'un homme très riche qui cherche un chauffeur et homme à tout faire pour sa fille nymphomane que vous devrez satisfaire 3 fois par jour !
    Vous aurez à disposition une Mercedes et une Ferrari ainsi que tous les complets, chemises et cravates dont vous aurez besoin.
    Vous ne travaillerez que 4 heures par jour, mais toutes les heures supplémentaires vous seront payées double.
    Le salaire annuel se monte à 100.000 euros, plus prime au cas où la fille serait réellement satisfaite de vos prestations.
    "Alors qu'en dites-vous, vous acceptez ?"
    Le migrant émerveillé :
    "Mais oui bien sûr que j'accepte !!! Je ne peux pas y croire... mais est-ce que vous ne vous foutez pas de ma gueule ??"

     Et l'employé répond :
     "Lequel des deux a commencé ??? »      
ØØØØØØØØØØØØØØ


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