Lettre de l'Abbé Christian Chanliau


          Chers amis,

          En ce jour du 7 janvier 2015, la France, notre beau et cher pays est touchée au cœur.
          Des terroristes se réclamant de Dieu, leur Dieu, ou du moins la conception qu'ils en ont, ont semé la mort sur notre terre sacrée, ensemencée du sang de tous nos soldats morts pour la liberté et la fraternité.
          Nul ne doit prendre peur, la lâcheté ne doit pas avoir de victoire, or, le terrorisme est la guerre des lâches.

          Les islamistes qui ont tué au cœur de Paris ne sont pas des hommes, ce sont des bêtes sauvages, des machines à tuer, formatées par des " fous d'Allah " qui du fond de leurs palais donnent des ordres de barbares au nom d'une pseudo loi de Dieu qu'ils veulent appliquer aux autres, mais se gardent bien de se l'appliquer à eux-mêmes : pétrodollars obligent…

          Depuis des années, des politiques, des philosophes, des responsables religieux, attirent l'attention des pouvoirs publics sur les dangers du fondamentalisme musulman. Ni à gauche, ni à droite, personne n'en n'a tenu compte, pourtant les alertes n'ont pas manquées. Saint Michel 1995, Merah 2012…nous voici en ces jours au triste résultat d'une politique de l'autruche des politiciens " qui ne pèsent pas plus que leur poids, qui n'est pas très lourd " (Gal de Gaulle 30 mai 1968)
          Le discours du Président de la République est éloquent sur ce point, nulle conviction, nulle allusion à l'islam, nulle proposition de régulation des flux migratoires, nulle décision de fermer nos frontières alors même que les accords de Schengen prévoient cette possibilité dans la situation présente, simplement le plan Vigipirate élevé à son plus haut niveau, alors que chacun connaît son inefficacité.
          Mais trêve de critiques.

          L'heure est au recueillement et au rassemblement.
          Français, c'est debout que nous désarmerons le terrorisme, ne vivons pas dans la frilosité, sortons dans nos rues comme si ces gens n'existaient pas, c'est la réponse du courage et de la fidélité à nos aïeux qui ont bâtit la France dans la sueur, le sang et les larmes.
          Fils et Filles de Clovis, de Saint Louis, de Jeanne d'Arc, de la Grande Armée, des Poilus, des Résistants, nous ne laisserons pas notre pays sombrer sous la menace du cimeterre transformé en bombes ou en armes du XXIéme siècle.
          Non, elle ne périra pas la France, Fille Aînée de l'Église, consacrée à la Vierge Marie par le Roi Louis XIII, baptisée par Saint Rémi, car elle est prédestinée par le Dieu de nos pères à être l'éducatrice des peuples dans l'alliance avec la Sagesse Éternelle (V/JP II Bourget 1980)
          Nous présentons les victimes à la miséricorde de Dieu, leurs proches à sa compassion.

          Plus que jamais c'est le temps de la prière pour la France, pour le monde, pour la Paix dans la Justice, il en va du salut de la patrie et du règne du Christ sur l'humanité.

          Abbé Christian Chanliau+